jeudi 25 octobre 2012

Bachelière à 33 ans...

Et oui, hier, en ouvrant ma boîte aux lettres, j'ai trouvé le courrier du rectorat m'informant que le jury devant lequel je m'étais présentée une semaine plus tôt avait validé toutes les unités du diplôme que je présentais.
Me voilà donc titulaire d'un bac pro commerce, à 33 ans, obtenu par une VAE (validation des acquis de l'expérience).
Je n'ai pas sauté au plafond mais j'étais très, très contente...!



Je n'ai pas sauté au plafond car des diplômes, j'en ai déjà... Le bac général, je l'ai obtenu à 18 ans, touchant du doigt la mention TB. Ce sésame m'a permis d'accèder à l'Institut d'Etudes Politiques de Grenoble. Malheureusement, alors que mes résultats étaient plutôt très bons, je n'ai pas suivi la dernière année de formation de cette école. Après deux années passées à écouter des cours magistraux de politique, géopolitique, droit constitutionnel et européen, de marketing et d'économie, j'ai tout laissé tomber. Je m'en mords les doigts aujourd'hui mais à 20 ans, on n'a pas forcément le même recul qu'à 30 ans... Bref...

Et histoire de changer du tout au tout, je suis partie en fac de sport , à Brest.
Deux années de théorie et de pratique sur une multitude de sports, sur la psychologie de l'enfant, sur la sociologie et l'histoire du sport, sur la physiologie et l'anatomie de nous autres êtres humains. Une formation passionnante mais dont le débouché principal restait l'enseignement, profession pour laquelle je n'ai nullement les qualités de patience, de pédagogie et de zénitude attendues...
Du coup, j'ai tout plaqué, once again... Mais cette fois, après avoir validé un DEUG, quand même...

Oui mais voilà, avec mon Bac ES, une formation d'IEP inachevée et un DEUG STAPS, j'allais faire quoi maintenant? Attaquer une troisième formation que je n'allais sans doute pas terminer? Glander tranquillement en attendant que les jours passent?
Ni l'un, ni l'autre car dans le premier cas, j'estimais qu'il était temps de prendre ma vie en main et, n'ayant pas du tout un tempérament de glandeuse, il n'était pas envisageable que je reste le nez en l'air à attendre que les jours passent.
Alors j'ai rédigé mon premier CV, tout vide...
Et j'ai déambulé dans les rues de Brest en le déposant ici et là...
Et puis j'ai eu l'opportunité de commencer un "p'tit boulot" de vendeuse dans une boulangerie...

C'était il y a presque 11 ans et depuis, je n'ai pas quitté le monde du travail et encore moins celui du commerce.
Plus de 10 ans à bosser dans différentes enseignes, avec des postes à responsabilités plus ou moins importantes, avec les avantages et les inconvénients du secteur d'activité...
Et puis, au bout de 10 ans, j'ai fait une sorte de bilan...
Oui, j'ai de l'expérience en management, en gestion de produits, en accueil client, en gestion de stocks, etc mais il me manquait quelque chose pour rendre mon parcours cohérent, achevé, "carré".
Dans notre pays où les employeurs lorgnent souvent sur les diplômes et les formations avant de véritablement s'intéresser aux expériences et compétences des candidats, il me manquait un diplôme, une formation en accord avec ce que je fais depuis plus d'une décennie...
Alors j'ai entrepris les démarches et j'ai choisi de passer par la VAE pour tenter de décrocher ce diplôme.

Hier, j'étais donc très, très contente de lire que, oui, ça y est, je mettais de la cohérence dans mon CV.
J'étais très, très contente de constater que les 50 pages de mon dossier, rédigées alors que j'étais sur le point d'accoucher, finalisée entre deux têtées et des pleurs de bébé et des heures de sommeil rares, m'avaient permis d'obtenir ce diplôme.
Je ne sais pas si, mon nouveau bac en poche, je vais être plus attractive auprès d'employeurs potentiels.
Je ne sais pas si, mon nouveau bac en poche, je vais continuer sur la reprise d'études et tenter d'obtenir un BTS...
En revanche, ce que je sais, c'est que pour une fois, je suis allée jusqu'au bout de mon projet, d'un projet cohérent...
Un truc de fou pour une fille qui n'a jamais trop su où elle allait!

lundi 22 octobre 2012

Mariage pour tous, famille et tout et tout...


J’ai lu et relu avec une grande attention une argumentation défendant le mariage « traditionnel » et s’opposant au « mariage pour tous ».
(Si cela vous intéresse de la lire, voici le lien : https://www.facebook.com/TouchePasAMonMariage?ref=stream)
Pour ma part, je n’ai pas franchement d’avis et d’opinion tranchés sur la question puisque je ne suis moi-même pas mariée, ce qui ne m’a nullement empêché de fonder une famille, une grande famille complexe et multiple que l’on qualifie, de nos jours, de « recomposée ».
Je ne suis donc pas mariée et ne me sens donc finalement aucunement concernée par la sauvegarde du mariage « traditionnel » mais certains points soulevés dans l’argumentation m’ont interpelée… !



Tout d’abord, si je m’efforce de comprendre la pensée de son auteur, le mariage reste la seule institution viable et pérenne par laquelle un homme et une femme s’unissent pour vivre en commun et fonder une famille.
La crainte de l’auteur semble résider dans le fait que l’accès au mariage à toute personne souhaitant s’unir à une autre, qu’elles soient de sexes opposés ou de même sexe, puisse mettre en péril le fondement de la famille.
D’après l’auteur, on se marie pour fonder une famille.
C’est sur ces deux points que je souhaiterais réagir et proposer ma vision des choses.


1 – Non, on ne se marie pas uniquement pour fonder une famille.

Aujourd’hui, en 2012, on se marie aussi pour payer moins d’impôts, pour faciliter les questions de successions en cas de biens immobiliers communs, pour faire plaisir à ses parents et à ses proches, pour jouer à la princesse le temps d’une journée, parce qu’être marié(e) est plus gratifiant socialement qu’être célibataire, pour acquérir la nationalité française et puis parce qu’on s’aime et qu’on a envie d’officialiser cet amour. Certes, le mariage a une définition précise dans le code civil et cette définition n’évoque pas la dimension amoureuse et affective. Certes, étymologiquement, le nom « mariage » provient des termes latins matrimonium et maritare, dérivant respectivement de mater, la mère, et de mas / maris, le mâle. Le mariage est donc la forme juridique par laquelle la femme se prépare à devenir mère par sa rencontre avec un homme. [Wikipédia]
Donc, oui, si l’on s’en tient stricto sensu aux définitions, le mariage appelle au fondement d’une famille mais pas uniquement et pas systématiquement. Pour ma part, je connais des couples mariés qui n’ont pas d’enfant parce qu’ils ne peuvent biologiquement pas en avoir mais aussi parce qu’ils N’en veulent PAS. Seront-ils pour autant montré du doigt alors que, institutionnellement et juridiquement, ils n’ont pas « respecté » le mariage dans sa définition ? Pourquoi accepterait-on de couples hétérosexuels mariés qu’ils n’aient pas d’enfant mais refuserait-on à des couples homosexuels de se marier et de fonder une famille ? Pourquoi le premier cas n’interpelle-t-il pas l’opinion alors que, théoriquement, un homme et une femme se sont unis pour procréer et ne le font pas ?
Est-ce que des couples homosexuels mariés se lanceront forcément dans l’aventure de la « famille » ? 
N’ont-ils pas juste envie que leur union soit institutionnalisée comme celle de n’importe quel couple qui s’est marié ?


2 – Non, le mariage n’est pas l’institution royale pour fonder une famille.

Le concubinage, ou union libre, existe depuis l’Antiquité mais n’ayant jamais été institutionnalisé comme le mariage, les couples vivant sous cette forme d’union ont longtemps été montrés du doigt et jugés « immoraux ».
Comme j’ai pu en faire part précédemment, je n’ai jamais été et ne suis pas mariée. En revanche, j’ai vécu quelques années en union libre avec un homme. De cette union est née une enfant. Nous avons donc, alors que nous n’étions nullement mariés, fondé une famille, reconnue par le Livret de Famille qui nous a été remis par l’Etat. Mon conjoint de l’époque et moi-même étions donc bien dénommés « Père » et « Mère » de cette enfant née hors mariage. Par la suite, je me suis séparée du père de ma première fille et j’ai, depuis, refait ma vie avec un autre homme, divorcé, lui-même père de 2 enfants. Nous avons donc recomposé une famille avec les enfants de nos précédentes unions. Nous ne nous sommes pas mariés mais pacsés. De notre union, toujours hors mariage, est née une autre petite fille. Cette enfant a bien un « père » et une « mère », comme l’atteste le Livret de Famille qui nous a été remis après sa naissance.
Le mariage n’est donc pas la seule institution qui permet et permettra de fonder une ou des familles. J’emploie le terme "famille" au pluriel car, selon moi, il n’y a pas une mais des familles. Ce sera mon point suivant.
Des familles homoparentales, cela existe déjà et il n’y a pas eu besoin d’attendre l’officialisation du mariage pour tous.
Ils ne sont certes pas nombreux mais certains couples, mariés « classiquement » ou non, et ayant fondé une famille, ont divorcé ou se sont séparés car l’homme ou la femme a fait ce qu’on appelle aujourd’hui son « coming-out ». Après des années de vie de couple marié hétérosexuel, la femme, mère de famille, ayant avoué son homosexualité, décide de partir vivre avec sa compagne. Quid des enfants ? N’iront-ils pas vivre en garde alternée ou un week-end sur deux ou en garde complète dans une famille homoparentale ?
Certes, cet exemple reste sans doute une exception mais, comme toute exception qui confirme la règle, il prouve qu’on se ment quant à l’homoparentalité car elle EXISTE déjà !

3 – Il n’y a pas UNE mais DES familles.




La famille évolue.
Jusqu’à la fin du XIXème – début du XXème siècle peut-être, les mariages étaient encore arrangés. Je parle de la France puisque dans d’autres pays, cela est toujours la coutume…
On fondait donc une famille par devoir et non véritablement par droit ou par choix. 
Sous un même toit vivaient plusieurs générations : 2 ou 3 maximum puisque l’espérance de vie n’étaient pas aussi importante qu’actuellement.
Cette famille intergénérationnelle a évolué et, dans les années 1970, le démographe Emmanuel Todd a mis en avant un nouveau type de famille appelé famille nucléaire. Ce type de famille est, à l’opposé de la famille élargie intergénérationnelle, une forme de structure familiale correspondant à une famille regroupant :soit deux parents mariés ou non ainsi que leurs enfants ; ou un couple d'adultes sans enfant ;ou alors un adulte et son ou ses enfants.
Dans cette forme de famille, le mariage n’est pas « obligatoire ». Une mère seule avec son enfant forme une famille. Un couple homosexuel en union libre forme également une famille.
Depuis les années 70, la structure familiale a encore évolué, notamment avec l’explosion du nombre de divorces et de séparations.
Une nouvelle structure familiale est apparue : la famille recomposée.
Prenons l’exemple d’une famille recomposée que je connais bien : la mienne
Dans cette famille, il y a donc Mr E (mon conjoint) et Melle M (moi-même), ainsi que 4 enfants : n°1, n°2, n°3 et n°4.
N°1 et n°3 sont les enfants de Mr E ; n°2 est la fille de Melle M ; et n°4 est l’enfant commune à Mr E et Melle M

 -       N°1 et n°3 ont une maman, certes, mais aussi une belle-maman (moi) soit deux figures maternelles dans leur vie. Idem pour n°2 qui a son papa et son beau-papa soit deux figures paternelles. Certes, les deux figures maternelles ne vivent pas sous le même toit et les deux figures paternelles non plus. Mais finalement, pour les enfants, n’ont-ils pas 2 fois 2 référents du même sexe ?
-       Melle M n’a aucun lien de parenté biologique et/ou institutionnel avec N°1 et N°3 mais, elle est la mère de leur petite sœur (oui, soyons précis, de leur demi-sœur). Si Mr E venait à décéder, qu’adviendrait-il du lien entre Melle M et n°1 et n°3 ?
-       N°2 vit à plein temps avec Melle M et Mr E. Mr E, bien qu’il ne soit pas le père biologique de n°2, ne remplit-il pas, d’une certaine manière, un rôle de parent ? Faut-il être lié par le sang et la génétique pour être parent ? Et le fait que Mr E puisse être considéré comme un parent de n°2, cela ôte-t-il au papa de n°2 son statut de père ?


4 – Et les enfants dans tout ça ?

Parce qu’un enfant naît, naturellement, de l’union d’un homme et d’une femme, les détracteurs du mariage pour tous et de l’homoparentalité attisent les braises de dérives possibles pour faire peur.
Quelles sont ces dérives possibles ?
-       Le boom des fécondations in vitro ?
-       La légalisation des mères porteuses ?
-       Le trafic d’enfants ?
Tout ceci existe déjà… Y aura-t-il un accroissement de ces pratiques ? Je ne suis pas devin… Mais certains couples homosexuels n’ont pas attendu le débat sur le mariage pour tous et l’homoparentalité pour y faire appel…



L’opinion s’inquiète aussi de la santé psychique et morale des enfants de famille homoparentales.
Les enfants des familles recomposées parviennent à trouver leur place au milieu de leur père, de leur mère, de leur beau-père, de leur belle-mère, de leur ½ frère et ½ sœur. Pourquoi les enfants de famille homoparentale ne trouveraient-ils pas leur compte ?
Il y a à peine un siècle, on traitait de bâtard l'enfant n'est d'une union illégitime c'est-à-dire hors mariage. De nos jours, il ne viendrait à l'esprit de personne de traiter de "bâtard" un enfant né d'un couple non marié.
Il y a quelques décennies, être enfant de parents divorcés étaient une honte. Maintenant, c’est devenu commun et les enfants ne sont plus montrés du doigt. Pourquoi n’en serait-il pas de même avec des enfants vivant dans une famille homoparentale ?



Le mariage pour tous ne mettra pas en péril le mariage traditionnel et la famille « classique » que certains veulent préserver, et c’est leur droit.
En revanche, il amènera peut-être à revoir véritablement la manière d’envisager la (ou les) famille(s) et la définition de la « parentalité ».

La société évolue, bien ou mal, je ne sais pas. Elle évolue, c’est factuel.

lundi 15 octobre 2012

Et pourquoi forcément marcher à 4 pattes...?

La mairie de la bourgade dans laquelle je vis propose de l'éveil musical et corporel pour les petits-petits-petits enfants! 

La semaine dernière, la Chouquette sembla emballée par la séance d'éveil musical: du bruit, des couleurs, d'autres enfants, etc.
Ce matin, nous sommes donc allées à la séance d'éveil corporel, animée par une psychomotricienne.
Pour ma part, je m'attendais à ce qu'elle nous montre des petites "exercices" à faire avec bébé, pour lui faire du bien, pour le "muscler", etc.
Que nenni...

Pendant 45 minutes, elle n'a fait qu'observer les bébés et déblatérer faire part de ses connaissances théoriques sur le développement psychomoteur de l'enfant.
Observant la Chouquette (5 mois et 1/2), affalée sur le ventre, essayant tant bien que mal, telle une baleine échouée, d'attraper une balle qui ne cessait de lui échapper des mains, elle m'a dit qu'il me fallait être patiente et qu'elle marcherait dans quelques mois à quatre pattes...
Là-dessus, elle rebondit en expliquant que la marche à quatre pattes est essentielle dans le développement psychomoteur de l'enfant car il stimule la coordination entre les membres et la coordination entre les deux hémisphères du cerveau. Ainsi, les enfants qui marchent à quatre pattes auraient plus de facilités que ceux qui n'ont jamais marcher à quatre pattes pour associer lecture et écriture...
Et là, je crois qu'en mon fort intérieur, j'ai pouffé de rire...

Pourquoi?
Parce que mon aînée, âgée de 7 ans et 1/2, n'a jamais marché à quatre pattes. Elle se déplaçait sur les fesses. Et pourtant, elle a su lire à 4 ans et écrire à 5 ans... A croire qu'elle n'a pas franchement eu besoin de la coordination bras-jambes pour faire coordonner les deux hémisphères de sa petite tête bien pleine.
Cette grande Louloute de 7 ans et 1/2  a marché tard (19 mois) et, surtout, elle a mis beaucoup de temps pour apprendre à passer de la position allongée sur le dos à la position allongée sur le ventre. Peut-être n'y est-elle parvenue que vers 21-22 mois. En gros, une fois sur le dos, c'était une vraie tortue.
Son père et moi, poussés par la famille (ma mère, en l'occurence) qui s'inquiétait grandement de ce "retard de développement", avions été consulter une psychomotricienne pour comprendre ce qui "n'allait pas".
Autant que je m'en souvienne, la séance a duré une heure, une heure durant laquelle ma Louloute n'a fait que hurler et pleurer, manipulée par une psychomotricienne qui voulait lui apprendre, en l'espace d'une heure de temps, à faire un mouvement corporel et moteur qu'elle n'avait toujours pas appris à réaliser en plusieurs mois... A 75€ la séance de pleurs et de souffrances de ma fille, je peux dire que je l'ai eue mauvaise...
C'est un pédiatre qui, quelque temps plus tard, nous a expliqué que Louloute était hyperlaxe et qu'elle avait du mal à repérer véritablement son corps dans l'espace, d'où son "retard" moteur.
A 7ans et 1/2 aujourd'hui, elle marche très bien, court, saute, fait des galipettes, nage, grimpe aux arbres, etc comme n'importe quel enfant de son âge....



Alors quand j'entends que le marcher à 4 pattes est essentiel, qu'il y a un âge moyen pour ce marcher, quand j'entends qu'il faut stimuler l'enfant à développer tel ou tel mouvement du corps, je dis que la Chouquette marchera à 4 pattes quand elle l'aura décidé et si elle l'aura décidé.

Parce que le déplacement sur les fesses, avec une serpillère sous le popotin, c'est aussi utile pour maman!
NA!

mercredi 3 octobre 2012

Il y a des jours...

Il y a des jours où l'absence, même si elle est routinière, se fait pesante et lourde...
Trop lourde pour porter seule les petits tracas du quotidien...
Il y a des jours où l'on voudrait troquer son statut de maman contre celui d'une petite fille qui a besoin de sa maman...
Il y a des jours où l'on se sent si seule qu'on n'a envie de voir ni de parler à personne... parce que ce n'est pas des ami(e)s dont on a besoin, mais de lui, uniquement de lui...
Il y a des jours où l'on voudrait pouvoir déléguer un peu le quotidien, même si on a l'âme d'un manager...
Il y a des jours où l'on voudrait dire que tout va bien même si ce n'est pas forcément le cas...
Il y a des soirs où, malgré la fatigue accumulée et l'épuisement annoncé, on a peur de retrouver ce grand lit froid et vide...
Il y a des soirs où, plutôt que de se réjouir de pouvoir se l'un parler à l'autre, on lui fait le procès insidieux de son absence et on coupe net la conversation, fâchés...
Il y a des jours où l'on a hâte de voir le soir arriver, annonçant la fin de cette journée...
Il y a des jours où l'on compte les jours avant son retour...


Et puis il y a les jours où il est là...
Pas assez nombreux, mais existants déjà...