lundi 18 avril 2016

(Billet rédigé il y a quasiment un an...
Je pense qu'aujourd'hui est le jour Parfait pour le publier...)

Avertissement: ce billet dégouline de guimauve...

Il y a un peu plus de 6 ans, nous nous sommes rencontrés...
Il y a un peu moins de 6, nous décidions de nous installer ensemble et de faire cohabiter nos enfants alors que "plus jamais on ne vivrait en couple"...
Il y a 5 ans, nous achetions une maison alors que "plus jamais on ne se lancerait dans un projet immobilier à 2"...
Il y a 3 ans, un bébé venait agrandir notre famille recomposée alors que "on a déjà 3 enfants, plus jamais on n'en aura d'autre..."

Et puis, et puis, et puis...
Il y a quelques mois, nous avons décidé de nous marier..., alors que ...
Au départ, nous avions pensé célébrer cela en catimini, c'est-à-dire toi, moi et nos témoins.
Parce qu'au départ, notre décision de nous marier était quand même très notariale et patrimoniale. Nous voulions nous protéger l'un et l'autre, et protéger nos enfants. Et le Pacs que nous avions signé 4 ans plus tôt n'était pas suffisant pour notre famille un peu "hors-norme"...
Et puis, nous nous sommes quand même dit que ce mariage serait l'occasion de réunir nos proches-très-proches : ceux qui nous ont vu grandir et ceux qui nous ont vu nous aimer...
Un "petit" mariage, sans fioriture, sans protocole, sans les 200 invités dont on ne connaît pas la moitié...
Un petit mariage "cocon"...

Nous avons choisi le 18 avril, pour des commodités calendaires de vacances scolaires, pour fêter l'événement.
Le 18 avril, c'est la Saint Parfait...
Et cette journée a été parfaite, de toute évidence...
Il a plut, certes...
Trente minutes avant la cérémonie, j'étais encore en jean à trou, pleine de stress, certes...

Nos familles et nos amis étaient tous là, à l'heure (et Dieu sait si la ponctualité n'est pas du goût de tous...).
Nous sommes arrivés les derniers à la mairie, après un magnifique sprint entre la voiture et le hall d'accueil du bâtiment (courir en robe et en talons, sous la pluie, c'est merveilleux).
Nos enfants nous précédaient...
Nous avons avancé main dans la main, au milieu de tous nos proches...
J'avais imaginé mille fois la scène, je savais que je serais émue mais l'émotion a été plus vive que je ne l'aurais pensé...



L'adjoint au maire a cité les articles du code civil concernant le mariage... Je n'ai rien écouté... Je regardais la pluie tomber, dehors, en me disant que de toute façon, le soleil brillait dans la salle où nous étions réunis...
Au moment des consentements, je pensais qu'il serait simple de te dire "OUI"...
Et pourtant, les larmes me sont montées aux yeux quand j'ai dit "OUI"...
Voilà, je suis devenue ta femme et tu es devenu mon mari...Et c'est beau...

Le reste de la journée, c'est de l'Amour à l'état brut que nous avons reçu...
L'Amour de nos parents, de nos potes, de nos enfants!
Des larmes d'émotions et de rire ont coulé...
Je pense pouvoir écrire en notre nom, à tous les deux, que nous avons été bercés dans une bulle d'Amour pendant la durée des festivités et pendant les jours qui ont suivis!