dimanche 24 février 2013

Atelier Cuisine

Ca y est, les vacances de février ont commencé avec 3 enfants et un bébé à occuper pendant plusieurs jours...
Alors, vois-tu, histoire de joindre l'utile à l'agréable, les 3 grands vont avoir le droit, individuellement, à un atelier cuisine.

A Noël, ils ont reçu ce livre en cadeau.



Un livre de cuisine pour enfants, pas mal fait du tout, avec des recettes faciles à réaliser pour eux.


Les recette sont classées en 6 rubriques:
- Les petits déjeuners
- Les plats froids
- Les plats chauds
- Les goûters de tous les jours
- Les goûters d'anniversaire
- Les desserts



Chacun d'eux a donc choisi un plat et un dessert à réaliser, histoire d'apprendre quelques notions toute simples de cuisine. Bon, ok, avec leurs choix, on va se taper 3 repas pas lights du tout mais ce n'est pas grave! L'essentiel, c'est qu'ils se fassent plaisir et nous fassent plaisir !

Voici leurs choix : 







Il n'y a plus qu'à faire les courses et à se mettre aux fourneaux...

jeudi 21 février 2013

Le bonheur, c'est....

Le bonheur, c'est...

Un Namoureux qui prend une journée de RTT un mercredi...
Une tempête de ciel bleu et un soleil franc et généreux ce même mercredi...
Une plage quasi déserte...







Le bonheur, c'est simple et c'est bien !

mardi 19 février 2013

Le complexe de la Desperate...

Depuis presqu'un an, entre mon congé maternité et mon congé parentale à temps partiel, me voici devenue une Desperate Housewife à mi-temps ...
En gros, j'ai un travail salarié le jeudi, vendredi et samedi, soit 16h par semaine...
Et le reste du temps, je glande!
La belle vie quoi!
Sauf qu'en fait, ça ne se passe pas vraiment comme ça!

Etant seule, abandonnée, épleurée, etc. du lundi matin 6h au vendredi après-midi 16h, j'ai l'immense joie et bonheur de m'occuper de Magrande (bientôt 8 ans) et de sa petite soeur (bientôt 10 mois)...
Et ben c'est juste crevant, épuisant, éreintant, et pleins d'autres adjectifs en "ant"...



Le matin, 7h45, au diable les grasses mat', il faut se lever parce que Magrande doit aller à l'école... La sortir au tractopelle du lit, lui préparer son p'tit dèj' (elle pourrait le faire... mais à l'heure qu'il est, elle n'aurait toujours pas fini), la booster pour se laver les dents, se coiffer, faire son p'tit pipi... tout ceci, bien entendu, en changeant la couche de bébé, en l'habillant, en lui donnant son biberon, en la déguisant en mini Yéti pour affronter le froid hivernal et conduire Magrande à l'école...
Et un lundi sur deux, histoire de rendre l'aventure matinale plus rigolote, je gère toute la tribu: Lagrande, Magrande, PtitMec et Bébé! 4 enfants pour moi toute seule, c'est que du bonheur !!! 

Et puis, ben, en bonne Desperate que je suis, il faut faire les lits, faire la vaisselle du p'tit dèj' (oui, oui, le lave-vaisselle, chez nous, ce sont mes deux mains...), un p'tit coup de balai voire, ô folie, un p'tit coup de serpillère, surtout depuis que Bébé galope à 4 pattes et continue à fourrer ses doigts dans la bouche...
Certains matins, d'autres évènements fantaisistes viennent égayer cet emploi du temps déjà tellement joyeux: lessives, étendage de linge, courses ( le drive a alléger cette corvée... merci!).



Et tout ça, évidemment, en jouant avec bébé, en gérant le p'tit caca-qui-fouette, le p'tit rototo qui laisse des morceaux, le déménagement de la moitié du salon (le quatre patte, mais quelle invention de m*** !!!)...

Et puis, toujours en bonne Desperate que je suis, je n'abandonne pas Magrande à la cantine les jours où je suis à la maison. Elle rentre déjeuner le bon p'tit plat que sa mamounette lui a cuisiné! Je pourrais me contenter d'un plat de lasagnes Findus (pardon, elle était facile celle-là) mais d'une part, ce genre de produits est banni de ma maison et, d'autre part, en tant que Desperate parfaite, je me dois de trouver le temps de cuisiner un vrai truc à Magrande (et même à Bébé tiens...).
Donc, en fin de matinée, afin que Magrande puisse mettre les pieds sous la table dès qu'elle rentre de sa longue matinée de 3 heures d'école (elle a bossé, ELLE!), je me mets aux fourneaux... tout en gérant un bébé qui ouvre tous les placards, qui commence à ouiner parce qu'elle est fatiguée et qu'elle n'arrête pas de tomber, parce qu'elle a faim, etc.
Magrande rentre seule de l'école (200m, sur le même trottoir, j'ai réussi à admettre qu'elle pouvait le faire). Hop, tout le monde à table! Le repas, c'est un moment de partage et donc, nous déjeunons toutes les trois, ensemble. Et je peux vous dire que c'est un sacré exercice de style que de donner la becquée à Bébé, manger en même temps et écouter d'un oreille la plus attentive possible la dernière super aventure de la cour de récré en huit tomes de Magrande!
Arrive l'heure où l'on débarasse la table, fait la vaisselle, etc.

Et là, Magrande le sait, il y a un moment sacré dans cette journée exaltante: ma pause café...
Le temps s'arrête pendant quelques minutes, le temps d'apprécier le liquide chaud et noir, booster indispensable pour recharger les batteries, accompagné de son carré de chocolat noir (plein de magnésium, indispensable au bon équilibre...!). Pendant 10 minutes, je sollicite Magrande pour qu'elle s'occupe de sa petite soeur, qu'elle joue avec, juste le temps de cette dizaine de minutes où je prends du temps pour moi... 
10 minutes bordel.... Et ça fait plus de 5 heures que la journée a commencé...




C'est l'heure pour Magrande de repartir pour l'école et pour Bébé de me foutre la paix filer au lit pour sa sieste! Et comme cette enfant est joueuse, la durée de la sieste reste un moment de suspens! 

Pendant la sieste de bébé, en tant que Desperate accomplie, je ne peux pas rester inactive à glander devant la télé ou sur le PC (euh... quoique...). Je m'attache donc à anticiper le repas du soir, préparer les sacro-saintes crêpes pour le goûter, faire de la paperasse qui nécessite un peu de concentration, bêcher la terre du potager, m'occuper des poules, tailler les pommiers, poncer un meuble, etc.
Et puis bébé se réveille... et ces p'tites bêtes, c'est comme les p'tits bébêtes à poil et à quatre pattes: il faut les sortir, les promener! Alors hop, on sort tout l'attirail (tenue de Yéti pour l'hiver, couverture de survie, etc) et direction n'importe quel endroit tant que Bébé puisse prendre l'air et aérer ses petits poumons!
Et puis vient l'heure du goûter de bébé, et de la sortie de l'école de Magrande, et du goûter de Magrande (le mien aussi, du coup...), et des devoirs....

Petit moment de répit avant le dîner, qui est déjà prêt, je vous le rappelle, car je suis une Desperate Anticipatrice. Une petite heure de glandouille passive, de jeux avec Magrande et/ou avec Bébé... Une petite heure...

Et hop, la journée rythmée et palpitante de la Desperate reprend son élan au moment du dîner! Rebelote la gestion simultanée de "donner à manger à Bébé", "écouter les aventures de la cour de Récré tome 24" et "manger en même temps"...
Et rebelote la vaisselle, le suivi de Magrande pour le brossage de dents, le pipi du soir-espoir, la dernière cou-couche pour bébé et là, à ce moment précis de la journée, je jubile, car il est aux alentours de 20h-20h15 et, après extinction des feux, JE ME POSE ENFIN !!!
Enfin, ça, c'est depuis que Bébé a eu la bonne idée de faire ses nuits... Jusqu'à il y a environ 3 mois, il fallait assurer le service de jour ET le service de nuit.... 

Et là, je fais le bilan d'une journée type: de 7h45 à 20h15, soit en 12h30, j'ai posé mon popotin pour glander 1h-1h15 max....
Le reste du temps, je l'ai consacré à mes filles, à mon foyer, à ma maison!
Et pourtant, il y a des moments où je culpabilise, où j'ai l'impression de ne rien faire de mes journées...
Le week-end, quand le Namoureux rentre de sa semaine de travail (parce que lui, à mes yeux, il a vraiment travaillé du lundi au vendredi), je culpabilise de le laisser faire la vaisselle, la cuisine, la lessive, alors que moi, je n'ai "vraiment" travaillé que 16 pauvres petites heures dans ma semaines...
Je culpabilise quand parfois, parce que je me lasse un peu, je laisse traîner des trucs et que ma maison n'est pas parfaitement rangée alors que je n'ai "que ça" à faire de mes journées à la maison...

Et là, je me dis que "mère au foyer", c'est quand même un boulot, un vrai, qui demande de la rigueur, des talents de gestionnaire, de logisticienne, d'éducatrice, de cuisinière, et plein d'autres qualités et atouts encore... parce que c'est un boulot exigeant...
Et "mère au foyer", c'est un boulot où tu ne te reposes quasiment jamais, où tu as finis tes 35h le mardi midi et il faut encore assurer tout le reste de la semaine...
Et curieusement, ce travail qui demande tant de disponibilité, de qualités, d'exigence et d'excellence n'est pas reconnu comme tel...
Pas de salaire, pas de prime, pas de reconnaissance...
Au contraire, la bienséance dénigre ces femmes, fainéantes, incapables de faire autre chose que de rester à la maison...

Alors voyez-vous, ce soir, je tire mon chapeau à toutes les mères au foyer, qui n'ont pas cette bouffée d'oxygène de 16 heures par semaine où, pour ma part, je file me reposer, loin des sollicitations permanentes des enfants. 
Je tire mon chapeau à ces femmes qui sont 24h/24h à fond dans leur job...

Et je tire mon chapeau en particulier à l'une de ces femmes : ma maman!
Mère de 3 enfants, une vie dans des cartons de déménagement parce qu'épouse d'un militaire, jamais de vraies vacances pendant presque 25 ans... 


Quoiqu'il en soit, même si mes journées me paraissent souvent très longues ou parfois trop courtes, je ne regrette en rien mon choix (qui n'en fut pas véritablement un, mais ça c'est une autre histoire...) du congé parental à mi-temps, qui me permet de voir grandir mes filles et de m'offrir un peu de récréation en jouant à la marchande la moitié de la semaine!


 


lundi 18 février 2013

"CONSommateurs, révoltons-nous!"

J'emprunte à Jean-Pierre Coffe le titre de son livre publié en mars 2004 pour rebondir sur le "FindusGate" ou "HorseGate" qui a éclaté il y a une dizaine de jours.
J'avais acheté et lu le livre de Jean-Pierre Coffe et j'avais blêmi devant les révélations à vomir qui y figuraient: des veaux de lait nourris au lait en poudre, des saumons dopés aux antibiotiques, etc...
Et pourtant, à l'époque, malgré ces révélations, je n'avais pas outre mesure changer mon mode d'alimentation. Je continuais à consommer des plats préparés, je ne lisais pas plus que ça les étiquettes des ingrédients, je faisais un peu de fait-maison mais pas trop...



Et puis, au fil des années, à force de lire des livres et des articles sur le sujet, de bosser (aussi) dans la restauration rapide, j'ai pris un virage dans ma façon de consommer et de m'alimenter.
Non, je ne suis pas passée au "tout-bio" car, clairement, je n'ai pas le pouvoir d'achat adéquat et je reste profondément septique à l'égard de ce concept.
En revanche, je me suis réellement mise à cuisiner...



Exit les plats préparés... Je défie quiconque venant chez moi d'en trouver dans ma cuisine... Je ne suis pas une grande cuisinière mais il n'est pas nécessaire et indispensable d'en être une pour faire un gratin de pâtes maison à sa famille ou bien encore une soupe (le truc de ouf : éplucher des légumes...)



Exit les légumes des grandes surfaces (comme les champignons de Paris en provenance de Belgique, par exemple)... Tous les vendredis, c'est le rituel du panier de légumes, avec un petit côté Kinder Surprise quant à  son contenu... Alors oui, c'est relou de manger du céléri 6 semaines de rang, mais je préfère ça que de manger des tomates immondes, sans goût et pleines de flotte en hiver... Et puis, ça pousse à la créativité. Par exemple, un hiver, nous avons eu du potiron pendant 5 ou 6 semaines de rang. Une fois passés les soupes et les gratins, on se lasse du potiron... Pour ne pas le gâcher, j'en ai fait... des confitures... Et deux ans plus tard, j'en mange encore!

En voie de disparition les brioches, biscuits et autres cochonneries pour le goûter fabriqués par les industries agro-alimentaires... Désormais, après acquisition d'un billig, je me suis reconvertie en crêpière et ma petite tribu mange des crêpes au goûter, au p'tit dèj', etc... Des oeufs, de la farine, du sucre et du lait, ça ne nécessite pas de sortir de Top Chef pour y arriver...

Dans un premier temps, je me suis donc mise à faire beaucoup de "fait-maison" pour éviter les pièges des additifs, des sucres ajoutés, des graisses à gogo (huile de palme mon amour...), du sel à outrance. Le pli du "fait-maison" a surtout été pris dans un souci d'équilibre alimentaire... N'ayant pas encore tout éradiquer de mes placards, il reste encore un pot de Nutella qui traîne (petit, le pot... la dernière fois que j'en ai acheté un gros, il a moisi...), des Blédibeurk pour bébé (j'étais à 50%-50% entre l'industriel et le fait-maison... Depuis aujourd'hui, la tendance est de 0%-100%), et des quelques bonbons qui se battent en duel....

Mais les produits de base que j'achète (lait, sucre, farine, viande, etc), que valent-ils réellement?
Avec quels types d'engrais le blé qui a produit la farine que j'utilise pour faire mes crêpes a-t-il été cultivé?
Et le lait que je donne à mes enfants, de quelle vache vient-il? Que lui a-t-on fait ingurgiter pour qu'elle soit plus productive? 


J'ai fait une croix sur certains produits que je ne consomme plus. Le saumon d'élevage en est un exemple. Moi qui adorais cuisiner des papillotes de saumon, c'est fini. La raison est que les saumons d'élevage sont relativement super-chimiques et que trouver du saumon sauvage est difficile et hors de portée de ma bourse.... Adieu saumons et merveilles... 



Mais vais-je pouvoir ainsi éradiquer tous les produits suspicieux de ma liste de course?
Que va-t-il rester de "consommable" dans mon panier et à quel prix?
Je suis prête à manger moins pour manger mieux mais j'ai une famille de 6 personnes à nourrir, des futurs adolescents voraces en devenir...

Le seul aliment en laquelle j'ai une parfaite confiance, ce sont les oeufs de mes deux petites poulettes...  
Alors je me dis que la solution est peut-être là: élever son cochon, ses poulets, ses chèvre et basta!
A l'époque de nos arrière-grand-parents et même encore peut-être de nos grand-parents, la plupart des familles avaient un cochon... Et un cochon, je peux vous dire qu'il y a de quoi nourrir du monde avec... 
Moi qui rêve de vivre dans une mini-ferme, en espèce d'autosuffisance, je me dis que tous ces scandales vont peut-être m'inciter à franchir le pas...
Trouver le terrain, trouver la ferme, y engraisser mon cochon et mes poulets pour avoir de la viande à donner à mes enfants, élever mes petites chèvres pour avoir du fromage et mes petites poules pour avoir de bons oeufs, cultiver mes légumes, etc...
Oui, c'est un rêve....

Crier un grand "MERDE" à tous ceux qui nous en vendent....
Faire tomber tous ces spéculateurs et boursicoteurs qui considèrent le marché de l'alimentation comme un marché financier quelconque, au détriment de notre santé.
Faire exploser ce monde de l'industrie agro-alimentaire qui nous tient la gorge serrée en faisant valoir les milliers de personnes qu'elle emploie pour nous empoisonner...
Ne pas revenir au temps des charrues à boeuf mais revenir à la raison, au raisonnable, au raisonné... Ne produire que ce qui est nécessaire...
Revenir au troc, à l'échange, à la solidarité: je t'échange un poulet contre de la farine....

J'espère vraiment que cette nouvelle crise, ce nouveau scandale, réveillera les consciences, encore et toujours... Qu'on arrête de nous prendre pour des poules capables d'avaler tout et n'importe quoi pour produire les oeufs d'or de ceux qui spéculent sur notre santé...









mardi 5 février 2013

120 kms...

120 kilomètres, c'est la distance qui sépare Magrande de son père, distance que j'ai mise entre eux, il y a maintenant 4 ans et demi pour des raisons que j'aurais préférées ne jamais à avoir...
Mais avant de partir, de séparer géographiquement Magrande de son papa, j'ai demandé au papa s'il m'autorisait à partir, s'il était d'accord...
Il a dit "oui" car il savait que rester là où nous vivions n'était plus possible pour moi...
Il a dit "oui" car il savait que là où je voulais aller, Magrande ne serait pas perdue, qu'elle retrouverait un environnement familier (celui de ses grand-parents), qu'elle ne perdrait rien en qualité de vie et d'environnement...
Il a dit "oui" car, finalement, 120 kms, par la voie expresse, c'est 1h10-1h15 de voiture, ça reste abordable...
Son travail de l'époque ne lui permettant pas de s'occuper seul, à plein temps, de Magrande, il n'a pas évoqué l'hypothèse d'en prendre la garde à temps plein.
Nous n'avions pas été mariés, nous n'avions donc pas divorcés, il n'y a donc jamais eu d'écrit, de règles de garde statuées et légiférées entre lui et moi, uniquement un accord MORAL...

120 kilomètres, c'est peu, mais c'est beaucoup...
Quand il arrivait à Magrande de pleurer et de réclamer son papa, 120 kms, c'est trop...
Quand il arrivait à Magrande d'émettre le désir de vivre en garde alternée chez son papa et chez sa maman, 120 kms rendent la chose impossible...
J'écris à l'imparfait car, depuis près de 2 ans, Magrande a intégré ces 120 kms et elle sait qu'il y a des choses qui ne sont pas possibles...
Et puis, avec son papa, nous nous arrangeons pour être présents, ensemble, aux moments importants de sa vie d'enfant : ses anniversaires, ses spectacles d'école, etc.
Oui, c'est vrai, nous avons la chance de bien nous entendre parce que nous pensons avant tout au bonheur et au bien-être de notre fille que nous avons déjà bien mis à mal en nous séparant.
C'est pour cela que je ne dépasserai jamais ces 120 kms, que je n'irai pas au-délà, que je n'éloignerai pas davantage Magrande de son père...
C'est pour cela que le Namoureux et moi vivons en célibataires géographiques, car je n'irai pas me rapprocher de lui et éloigner davantage Magrande de son père.
Inconcevable, inimaginable, ...

A 120 kilomètres de mon ancienne vie, j'ai reconstruit un foyer, avec un Namoureux et ses deux enfants. Une famille recomposée qui a été décomposée pendant un an et demi car, si dans ma conception des choses, je ne souhaite pas éloigner davantage Magrande de son père, la mère des enfants du Namoureux ne l'a pas envisagé de la même façon et est partie vivre son histoire d'amour, ses enfants dans ses valises, à l'autre bout de la France...
1000 kms... Ben 1000 kms, c'est juste énorme, c'est juste trop, c'est juste catastrophique d'éloigner autant des enfants de leur père...
1 week-end par mois, qui commençait le vendredi soir, à 22h, après l'arrivée en avion et qui finissait le dimanche, à 16h, au moment de repartir à l'aéroport...
1 week-end par mois qui dépendait des conditions climatiques (oui, oui, les avions bloqués par la neige, toussa, toussa) et des conditions sociales (oui, oui, les p*** de grèves, toussa, toussa).
Cela a duré 1 an et demi car, par chance, la maman de Lagrande et du PtitMec a préféré revenir en Bretagne, dans la ville d'origine. Retour à la case départ pour le bonheur et le soulagement de tous...
Car pendant un an et demi, à part des gens malheureux, cet éloignement n'a rien apporté...

Et ce soir, j'apprend qu'un très bon ami, également divorcé, va vivre le même drame que le Namoureux...
Son ex-femme s'en va rejoindre son nouvel amour, emportant leurs deux enfants dans ses valises, à plusieurs centaines de kilomètres...

Et là, tu vois, j'ai les boules...
Mais qu'est-ce qui passe par la tête de ses mères pour être capable d'autant de cruauté et d'égoïsme envers leurs enfants?
Ont-elles conscience du nombre de malheureux qu'elles vont faire, dont elles?
Avoir séparé ses enfants une première fois de leur père en divorçant leur donne-t-il le droit de les séparer géographiquement d'une telle distance?
D'avoir obtenu la garde complète de leurs enfants lors du jugement de divorce leur donne-t-il le droit de faire ce qu'elles veulent de leurs enfants? 
Vouloir vivre sa vie de femme, sa vie amoureuse, c'est un droit, c'est une liberté... mais à quel prix bordel !!!????

Il y a 6 ans, j'ai fait le choix égoïste de me séparer du père de Magrande, pour mon bonheur...
Il y a 4 ans, j'ai dû choisir, malgré moi, de séparer géographiquement Magrande de son père...
Aujourd'hui, pour le bonheur et le bien-être de Magrande, j'ai choisi d'être séparée géographiquement de l'homme que j'aime, parce que j'estime qu'en tant qu'adulte, je supporterai mieux la séparation que ma fille de 7 ans...