jeudi 23 juin 2011

E.Coli mon amour....


E.Coli...
Il y a quelques semaines encore, je n'avais jamais entendu parler de cette bactérie.
Mais qui es-tu donc, petite bactérie qui trouble notre quiétude de consommateur occidental?
Escherichia coli, également appelé colibacille ou E. coli, est une bactérie intestinale des mammifères, très commune chez l'être humain. Découverte en 1885 par Theodor Escherich, dans des selles de nourrissons, c'est un coliforme fécal généralement commensal. Cependant, certaines souches d’E. coli peuvent être pathogènes entraînant alors des gastro-entérites, infections urinaires, méningites, ou septicémies. [ Source : Wikipédia]
Ah ben oui, mesdames et messieurs, je ne suis pas scientifique, ni chercheurs et ni médecin, certains mots m'échappent dans cette définition mais, globalement, je comprends que cette bactérie est en nous, qu'elle fait partie de nous...
Seulement voilà, comme toute bactérie, il y a des bactéries déviantes qui nous rendent malades, très malades et peuvent même devenir mortelles...
ACTE 1:
Fin mai, les médias sonnent l'alarme car une souche d'E.Coli, mortelle, vient d'être trouvée sur des concombres espagnols, en Allemagne... Bilan de cette déclaration : des tonnes de concombres jetés à la poubelle, des paysans qui sombrent et un pays européen, dont l'économie va plutôt mal, montré du doigt.
Il se trouve que je travaille dans un supermarché et que j'ai constaté la bêtise (car cette forme de psychose alimentaire s'apparente à de la bêtise) des consommateurs qui:
- ne veulent plus acheter de fruits et légumes originaires d' Espagne (melons, melon canari, melons gallia)
- ne veulent plus acheter les concombres originaires de ... France...
Bilan : des melons, des concombres et autres fruits et légumes jetés à la poubelle alors qu'ils étaient clairement hors de cause dans cette histoire d'infection...
Tiens, c'est curieux, il me semblait qu'on était en période de crise économique et de crise alimentaire mondiale... Bref...
ACTE 2 :
Aaaaah, les Steaks Hachés surgelés Lidl, fabriqués par la société SEB qui importe sa viande d'Allemagne... Là, je peux vous en parler, en long, en large et en travers car il se trouve que le petit supermarché dans lequel je travaille est un magasin Lidl...
Le mercredi 15 juin, en début d'après-midi, j'ai reçu un appel de la Direction Régional pour nous signaler un retrait de la vente immédiat de tous les steaks hachés surgelés, les hamburgers surgelés, la viande hachée surgelée et les boulettes de boeuf surgelés, toutes DLUO confondus. La consigne : les isoler et les stocker en chambre froide négative jusqu'à nouvel ordre...
Jeudi 16 juin, mon réveil s'allume sur France Info et, dans un demi-sommeil, j'entend "contamination.... Steaks hachés... Lidl...." Forcément, le cerveau se reconnecte et je fais le lien avec le retrait de la vente de la veille et je comprends qu'une source pathogène de l'E.Coli fait encore parler d'elle.
Et là, je remercie nos chers médias, encore une fois, pour avoir bien taper sur l'enseigne Lidl en martelant son nom après chaque évocation des fameux steaks hachés incriminés, de telle sorte que le client moyen a fini par croire que le problème était interne à l'enseigne et que tout ce qui se vendait chez Lidl était contaminé...
Bilan rapide : en une semaine, la fréquentation de mon magasin a baissé de 25% (à la louche, et il paraît que mon magasin est un de ceux qui s'en sort le mieux), nous jetons une quantité effroyable de viande fraîche, d'origine FRANCAISE, et très souvent LOCALE, parce que les clients, mal informés ou tout simplement centrés sur leur petite psychose nombriliste, ne savent pas lire des étiquettes de produits et ne s'y intéressent pas...
Et il me semble que nous sommes toujours en période de crise économique et de crise alimentaire mondiale...
Sans vouloir jouer les moralisatrices, je trouve tout simplement HONTEUX, SCANDALEUX et TERRIBLE qu'on oblige des paysans, des producteurs, des supermarchés à jeter des kilos et des tonnes de nourriture, alors que des millions de gens crèvent de faim, parce qu'on vit dans une société de neu-neux, incapables de trier les informations, tout juste bon à gober bêtement une information brute sans essayer d'avoir un peu de jugement, de recul et de cohérence...
Pour ma part, je n'ai pas cessé de manger des concombres pendant la crise du concombre, je continue à faire mes courses là où je travaille mais je veille à acheter des produits français voire locaux... Et oui, même dans les enseignes de hard-discount, c'est possible....
Et je continue à prôner la consommation locale, dans un esprit de proximité, de traçabilité "directe", d'écologie et d'économie.
Apprenez à lire et n'avalez pas toutes les salades des journalistes.... pensez à les laver avant de les consommer... Cela vous évitera quelques désagréments....!
A bon entendeur!

vendredi 15 avril 2011

Symboles et significations ...

C'est bien gentil de vouloir trier ses déchets ménagers mais comment se repérer dans la jungle des emballages?

D'un côté, il y a des emballages "évidemment" recyclables, tels que le carton ou le verre.

D'un autre côté, nous retrouvons encore et toujours les plastiques ou autres matière apparentées qui n'ont pas tous la chance de pouvoir être recyclés.

Alors, comment savoir qui va dans quelle poubelle?


Pour ce faire, il existe des symboles apposés sur les emballages.


Pendant longtemps, je croyais que le symbole "point vert" signifiait que l'emballage était recyclable. Et bien non, pas du tout....

Ce joli logo, avec son petit côté "yin et yang", "est un label marquant l'adhésion à un système de contribution au recyclage des déchets issus des emballages. Le logo vert prête souvent à confusion du fait d'une ressemblance au symbole de recyclage mais ne signale pas un emballage recyclable ou recyclé, seulement une contribution obligatoire au traitement des emballages. [Il] n'a aucune signification écologique. [...] Ce n'est pas un écolabel. " Source : Wikipédia

En clair, les entreprises qui impriment ce logo sur l'emballage de leur produit payent une contribution financière aux organismes de recyclage. Mais le joli petit sachet en plastique de pâtes Panzani, bien que marqué de ce logo, finira dans la poubelle des déchets ménagers non recyclables!



En revanche, il existe un autre symbole pour les emballages recyclables. C'est le symbole de recyclage qui identifie un produit recyclable que l'on peut donc jeter, sans s'interroger, dans le sac de tri sélectif.





Et puis sinon, il y a des distributeurs sympas qui indiquent clairement sur les emballages si on doit les trier ou les jeter avec les autres déchets ménagers. Comme exemple, j'aurai E.LeClerc avec les emballages de sa marque de distributeur "Marque Repère".

Bon tri.... !!!

jeudi 14 avril 2011

La réduction est en court....!

Non, non, il ne s'agit (malheureusement) pas de réduction des impôts mais plutôt du volume de mes poubelles!


Après deux semaines à m'être véritablement mise à trier précautionneusement ce que je jetais, voici le résultat:

- 2 poubelles de 50 litres de déchets ménagers non recyclables

- 2,5 poubelles de déchets recyclables

- un compost florissant


Lors de mon précédent bilan, avant de trier de manière active tous les déchets, j'avais rempli, en 2 semaines:

- 5 poubelles de 50 litres de déchets ménagers non recyclables

- 2 poubelles de déchets recyclables


J'ai donc divisé par 2,5 mon volume de déchets ménagers en :

- ne jetant plus rien de végétal à la poubelle : pelures de fruits et légumes, filtres à café, sachets de tisane, coquilles d'oeufs, etc. tout ça part au compost et il est vrai que cet ensemble de déchets compostable constitue un volume important.

- prenant garde de bien jeter les déchets recyclables dans le sac adéquat : rouleaux de papier toilette, enveloppes, papier qui traîne, etc.

- en cuisinant davantage : je sais ce que je mange et, en plus, j'économise à ma poubelle la jolie barquette stylée en plastique non recyclable.


Alors oui, ça prend du temps tout ça ... mais comme pour toute chose, c'est une question de rodage, d'habitude, d'organisation. On prend bien le temps de passer du temps devant son PC, devant la télé, ... alors pourquoi ne pas en prendre davantage dans sa cuisine? Et puis c'est quand même agréable d'entendre sa pitchoune de 6 ans dire que "la cuisine maison de maman, c'est meilleur que ce qu'on achète dans les magasins"! Et Dieu sait si elle est difficile cette enfant!












On continue, on ne se relâche pas!

mercredi 13 avril 2011

Craquage marketing....

Je l'avais annoncé, je ne suis pas une ayatollah de l'écologie... donc, ce matin, en faisant mes courses, j'ai craqué et acheté le nec plus ultra du pire en matière d'emballage : ça... A part la jolie boîte en métal qui servira à collecter des jeux Kinder inutiles ou des barettes et élastiques à cheveux, le reste des emballages est destiné à gonfler ma poubelle... Boooouh, pas bien... Je me suis donc complètement laissée avoir par le beau packaging version "Pâques"... Mais bon, j'avais envie de faire plaisir à ma louloute... :-)

lundi 11 avril 2011

Gnocchis maison écolos!

Vous connaissez les gnocchis, ces espèces de pâtes italiennes à base de pomme de terre? Ma fille de 6 ans, elle les connaît et elle adore. Bien entendu, cela se trouve dans le commerce, en général au rayon frais, dans un bel emballage en plastique! Il y a environ un mois, je suis tombée sur une recette filmée de gnocchis maison. D'humeur expérimentale, je me suis lancée et j'ai testé! Résultat : - ma fille et le namoureux ont adoré - c'est plutôt facile à faire - on sait ce qu'on mange (pas d'additif ou autre cocktail douteux...) - le bilan des déchets était très positif : pelures de pomme de terre + coquille d'oeuf au lieu d'une boîte en plastique. Tout au compost, rien dans ma poubelle! La recette, pour 2-3 mangeurs - 4 belles pommes de terre, épluchées - 1 jaune d'oeuf - de la farine. - Faire cuire les pommes de terre à l'eau, salée. - Les égoutter et les passer au presse-purée. - Une fois cette "purée" refroidie, y ajouter 1 jaune d'oeuf et mélanger. - Ajouter au mélange précédent de la farine, jusqu'à obtenir une pâte qui ne colle plus aux doigts. - Mettre une grande casserole d'eau à bouillir. - Sur un plan de travail propre et fariné, rouler des petits boudins de pâte à gnocchis et couper des tronçons d'environ 1 cm. - Plonger les gnocchis dans l'eau bouillante et les sortir, à l'écumoir, une fois qu'ils remontent à la surface. Voilà, c'est cuit et c'est fini! Après, à chacun et chacune de les agrémenter à son bon vouloir et selon sa fantaisie! Bon app' !!! -

mardi 5 avril 2011

Des petits yaourts et des maths...


Dans ma famille recomposée avec des gens là toute la semaine, d'autres là le week-end et d'autres présents moins souvent, nous sommes tous "yaourt-ovores"!

Il y a 5 ans environ, ma maman m'a offert une yaourtière et aujourd'hui encore, je la remercie pour ce cadeau!


Pour réaliser une tournée de 7 yaourts maison, j'utilise 1 yaourt nature du commerce.

A titre individuel, je consomme en moyenne 3 yaourts par jour soit environ 90 par mois.

Petit calcul mathématique : si avec 1 yaourt du commerce je réalise 7 yaourts maison, combien de yaourt du commerce vais-je utiliser pour satisfaire ma consommation mensuelle de yaourt?

13...

Cela signifie que pour 13 briques de lait (déchet recyclable), 13 pots de yaourt (non recyclable) et du lait en poudre (conditionné en carton recyclable), j'évite à ma poubelle d'être saturée par 77 autres pots de yaourts non recyclables...

77 pots de yaourts, par mois, pour une personne....

Je vous laisse rapidement faire un ratio sur une année pour une famille complète...


Et pour les gourmets, il existe de nombreuses recettes pour rendre ces yaourts maison fantaisistes et gourmands!

Et puis sinon, pour ceux dont la maison est dotée d'une fosse septique, la yaourt versé dans les toilettes est un excellent paliatif à tous les produits chimiques!

jeudi 31 mars 2011

Bilan et plan d'action...


Voilà, un mois effectif s'est écoulé depuis la génèse de mon blog.


Bilan de ces quatre semaines de déchets effectifs:

- 10 poubelles de 50 litres

- 4 sacs de déchets triés.


A partir de maintenant, le plan d'action avec pour objectif la réduction du volume de mes poubelles est en marche:

- jeter tous les déchets végétaux au compost; pour ce faire, j'ai recyclé un saladier en poubelle à déchets végétaux, ce qui m'évitera de courir au fond du jardin pour trois épluchures de carottes.

- véritablement trier tous les emballages en vérifiant s'ils sont dotés du symbole "point vert".

- préférer les emballages en cartons à ceux en plastiques lors de mes courses; adieu la bouteille de lait, + pratique, j'en conviens, mais moins écologique que sa consoeur la brique; adieu le paquet de pâtes emballé dans du plastique et bienvenu au paquet de pâtes conservées dans des boîtes en cartons.

- faire un maximum de choses "maison" : pain, yaourts, soupes, crêpes, gâteaux, .... afin de consommer davantage de produits "bruts" aux emballages souvent plus légers que les emballages des produits transformés.


C'est partiiiiii !!!! La chasse aux emballages inutiles et/ou superflus commence!

lundi 28 mars 2011

A quand la consigne des bouteilles en verre et en plastique ???


Il était une fois une petite fille ( moi, en l'occurence) qui était née et avait passé les six premières années de sa vie en Allemagne... Une mère allemande, de la famille en Teutonie, cela explique ce sang vert qui coule dans les veines de la demoiselle.

Toujours est-il que loin d'être une extra-terrestre, la demoiselle a toujours su apprécier la propreté des rues du village de ses grand-parents. Une petite bourgade paisible et propre! Si, si, ça existe!

Et là, petite plongée dans les méandres de sa mémoire...

La demoiselle se souvient alors de ces bouteilles de verre, bouteilles d'eau, de bière, de soda, toujours et uniquement en verre, rangées dans des caisses en plastiques, que ses grand-parents rapportaient régulièrement au grossiste de boissons du village. Et quelques années plus tard, la demoiselle a compris que ces bouteilles vides rapportées, en échange de bouteilles pleines, étaient tout simplement consignées ....

Petite, la demoiselle fréquentait une piscine découverte, l'été, en Allemagne. Pour ceux qui souhaitaient se désaltérer, un bar proposait diverses boissons dans des bouteilles, en verre, consignées... Petite, la demoiselle faisait le tour des serviettes de piscine, à la recherche de bouteilles vides, demandant à leur propriétaire si elle pouvait les récupérer et les rapporter elle-même au bar pour gagner quelques Pfennig (= centimes de l'ère ante Euro) et s'offrir quelques bonbons... La demoiselle se souvient alors d'un parc aquatique propre, aux pelouses propres, sans bouteilles traînant par-ci ou par-là.

Puis, quelques années plus tard, la bouteille en plastique a fait son apparition dans les rayons des magasins allemand. Mais, tout comme sa copine la bouteille en verre, cette dernière est soumise à la même règle de consigne!

Verre ou plastique, toutes les bouteilles qui sont commercialisées en Allemagne sont consignées.

L'été dernier, la demoiselle trentenaire maintenant, a vu de ses yeux vu un local spécialement conçu pour la récupération des bouteilles consignées attenant à un magasin Lidl! Et oui, en Allemagne, le roi du discount est écolo....!

Et ça marche !!!!

D'une part, parce que ce système de consigne est tout simplement culturel.

D'autre part, dès lors que l'on touche au porte-monnaie des gens, certaines pratiques deviennent vite culturelles!


En France, les poubelles de tri se développent et c'est une très bonne chose! Cela facilite la tâche des personnes qui travaillent dans les déchetterie.

Toutefois, l'idée de la consigne me semble plutôt intéressante à exploiter et je reste surprise que les pouvoirs publics n'aient encore rien réalisé, à grande échelle, en ce sens.

En effet, le principe de consigne n'est pas "inconnu" en France.

Juillet 2008 : au cours de la manifestation "Brest 2008", un des bars du port avait mis en place un système de consigne sur ses verres en plastique. (petite pub perso : Le Mc Guigan's, sur le port de commerce, un excellent pub 100% irish)

Juin 2010 : le stade de France, pour le concert de Muse, et sans doute toutes les autres manifestations, impose une consigne sur les verres en plastiques.

Et ces opérations se développent sur l'ensemble des Festivals de musique, ce qui est encourageant et positif!

Personnellement, je n'y vois que des avantages:

- des verres plus solides que les verres en espèce de plexi qui cassent en un rien de temps.

- + de propreté dans les stades, terrains des festivités, etc.


Et je trouverais intéressant de développer cette consigne à TOUS les circuits de distribution de boissons: grande distribution, collectivités, bars, ....

Touchez au porte-monnaie des gens, vous allez voir comme les déchets de bouteilles sur les plages vont disparaître...!

Et puis pour ceux qui continueraient à ne pas se soucier de cette consigne, les bouteilles qui traîneraient seraient source d'argent de poche pour ceux qui les ramasseraient! Et là, c'est la petite fille qui s'est gavée de bonbons payés avec des bouteilles abandonnées qui écrit !!! :-D


mercredi 23 mars 2011

L'huile de palme....

L'huile de palme....

Aaaah, ça pourrait faire rêver, une planète entière de palmiers... Ca serait quasi idyllique... Et pourtant, derrière cette image de carte postale que nous envoient les cultures de palmiers, se cachent un véritable désastre sanitaire et écologique...






Pour le désastre sanitaire, les autorités publiques ont légèrement commencé à s'alarmer et les nutritionnistes ont déclaré la guerre à cette huile plus que mauvaise pour nos artères et notre santé. Les industriels de l'agro-alimentaire en mettent partout et il est très difficile d'y échapper. Couramment dissimulée sous l'appellation "huile végétale", cette huile est très peu coûteuse à produire et permet donc de proposer des produits finis "bon marché". Cela dit, on en trouve dans des produits de marque réputée; Nutella reste LE produit montré du doigt car sous l'image qualitative véhiculée par ce produit inimitable, l'un des ingrédients reste ce poison alimentaire. Mais il n'est pas le seul et si vous jetez un oeil à vos paquets de biscuits, vos plats préparés, vos chips, ... quelles que soient les marques de ces produits, vous trouverez quasiment de l'huile de palme partout.





Certains industriels ont décidé de changer de recette et d'adopter l'huile de colza; c'est le cas de Findus dont la panure de ses bâtonnets de poissons est désormais réalisée avec cette huile, moins nocive pour la santé.

Mais outre le danger pour la santé que représente cette huile de palme, il est moins connu que sa production représente un vrai danger pour notre environnement. En effet, pour développer la culture des palmiers, des hectares de forêts sont anéantis, des écosystèmes complets sont détruits, des habitant sont chassés de leurs villages pour laisser place à cette plante qui ne remplacera jamais les qualités environnementales d'un arbre. Comme pour de nombreuses plantes, le palmier est un grand consommateur d'eau, avec toutes les conséquences écologiques que cela implique. Enfin, le palmier est exclusivement produit dans des régions au climat favorable à savoir en Afrique, Amérique du Sud et Asie... Autant dire que le bilan carbone de cette huile est loin d'être bon lorsqu'elle est importée pour nos industries européennes.

Mais comme pour beaucoup de choses sur notre petite planète, la rentabilité et l'argent restent les maîtres et se fichent pas mal de la santé de notre planète et de ses habitants!

Bien entendu, boycotter cette huile nocive serait l'idéal pour faire réagir les industriels et leur faire changer leurs recettes...
Toutefois, ce boycott est quasi impossible dans la mesure où ce poison se dissimule "partout".

Néanmoins, un peu de modération et beaucoup de bon sens dans nos achats pourraient contribuer à améliorer la qualité de notre alimentation et de notre environnement: le paquet de gâteau lambda bourré de sucres, huiles, conservateurs et autres est-il meilleur qu'un gâteau-maison réalisé avec la participation de ses enfants? Le sauté de porc sauce colombo tout prêt sous vide vaut-il un bon petit plat mitonné à la maison?

Refuser de consommer des produits dont les composants sont nocifs pour la santé et l'environnement ne signifie pas "s'arrêter de manger". Cela signifie juste "bien manger" ... Et ce n'est pas parce que l'on travaille ou que l'on a des enfants qu'il faut se "faciliter" la vie en achetant des produits finis truffés de poisons cachés sous prétexte que l'on n'a pas le temps de "cuisiner".

Pour ma part, il y a très peu de produits industriels finis dans mes placards. Bien entendu, avec des enfants à la maison, j'ai des "cochonneries" type Nutella ou pâte de speculoos mais ma descendance étant tellement plus intéressée par une tartine de pain-beurre que par une tartine de Nutella, il faut savoir que le dernier pot de pâte à tartiner acheté a fini, moisi, à la poubelle.... Il y a aussi quelques biscuits mais, là encore, les enfants préfèrent les crêpes maison que les biscuits industriels.

Le goût et la façon de consommer sont aussi une affaire d'éducation alimentaire et, en général, ce qui est bon pour la santé reste bon pour notre environnement.
A vos fourneaux !!!!

Et pour ceux qui veulent lire des données plus "scientifiques", wikipédia est leur ami...

















vendredi 18 mars 2011

Panier de légumes !!!


Il y a un an et demi environ, le namoureux et moi-même avons trouvé une adresse de ferme sympathique qui nous proposait un énorme panier de légumes pour 15€.


Avantages de l'opération:

- les légumes ne sont pas bios mais cultivés de manière "raisonnée".

- la transaction producteur-acheteur permet à l'un de vendre le produit de son travail à un prix qui lui permette de vivre convenablement et à l'autre de ne pas payer une fortune des fruits et légumes de qualité douteuse venus d'une plate-forme lambda et conservés dans des chambres froides où ils finissent de "mûrir".

- on consomme des légumes de saison, et uniquement de saison. Pas de tomates au goût insipide en hiver et pas de navet congelé en été.

- on ne sait pas ce qu'il y aura dans le panier; c'est la surprise chaque semaine et cela permet de découvrir de nouveaux légumes que l'on n'aurait même pas pensé à acheter si on les avait vus sur une étale de supermarché.


Inconvénients, car il y en a, de l'opération:

- le créneau réservé à la récupération du panier de légumes est le vendredi de 16h à 19h... Il faut donc avoir ce créneau disponible, ce qui n'est pas toujours le cas.

- les légumes mis dans le panier étant de saison, il arrive que 4 semaines durant, on trouve un chou-fleur ou un céleri-rave dans son panier... Et bien arrivé à la quatrième semaine, on commence un peu à manquer d'imagination pour accommoder les légumes...

- le panier est tellement garni qu'on a parfois du mal à le consommer complètement d'une semaine à l'autre et l'on se retrouve vite débordé de légumes !!!


Et c'est d'ailleurs pour ce dernier inconvénient que nous avons abandonné quelques mois ce formidable panier. Le namoureux est parti travailler à 200 kms de la maison et n'est donc à la maison que les week-ends, les deux enfants du namoureux ne sont là qu'un week-end sur trois... Un peu compliqué, et presqu'impossible, d'ingérer une douzaine de kilos de légumes à deux, à savoir que dans les deux cités il y a une petite louloute de 6 ans, donc un petit estomac.

Nous avons donc, à regret, repris le chemin des étales tristes et moches des hypermarchés pour répondre au message de santé publique " Manger 5 fruits et légumes par jour".


Mais voilà, il me manquait à moi, le panier...

Finie la découverte de légumes inconnus et la recherche de recettes pour les rendre "mangeables" par des petits palais difficiles...

Finie la satisfaction de la qualité des légumes trouvés dans le panier...


Alors, en concertation avec le namoureux, on a repris le chemin de la ferme et c'est avec un grand plaisir que j'ai retrouvé mon joli panier.


Aujourd'hui, il y avait:

- 1 batavia (0,85€)

- 1 feuille de chêne (0,85€)

- 1 botte de radis (0,99€)

- 2 betteraves (0,79€)

- 1 botte de poireau (1,09€)

- 1 chou blanc (1,49€)

- 1 kilo de pommes (1,69€)

- 1 kilo de kiwis (1,49€)

- 1 kilo d'endives (1,49€)

- 1 kilo topinambours (1,49€)

- 1 kilo de carottes (0,99€)

- 1 kilo de pommes de terre (1,79€)

- 1 kilo d'oignons (0,99€)

- 6 oeufs frais (1,15€)


Entre parenthèses, j'ai indiqué les prix correspondants tels qu'ils sont pratiqués dans l'enseigne de hard discount pour laquelle je travaille.

Total supermarché : 17,14€

Total ferme : 15€

Je n'ose imaginer l'écart de prix avec une enseigne "traditionnelle" de grande distribution....

CQFD ....


Acheter les fruits et légumes en local, c'est une garantie de fraîcheur des produits et surtout un bilan écologique plutôt positif car nettement moins de transports polluants.

La ferme se situe à 10 kms de chez moi...

Et puis, c'est toujours moralement plus éthique de faire vivre les petits producteurs locaux que les énormes sociétés agricoles!


mercredi 16 mars 2011

A Bicyclette .....


Personne n'a pu échapper à la flambée des prix du carburant....

Si ma mémoire est bonne, il y a un poil plus d'un an, le prix du litre de diesel, dans une station service d'hypermarché, était encore proche des 1,00€ ...

A l'heure actuelle, certaines stations affichent un prix au litre proche des 1,40€...

Soit, une augmentation de 40%... Dommage que les salaires ne suivent pas cette logique pétrolière...

Toujours est-il que face au gouffre financier que devient le budget carburant, il faut s'organiser pour ne pas faire banqueroute...

Pour ma part, j'ai la grande chance de travailler à 4 kilomètres, porte à porte, de mon lieu de travail. Du coup, depuis le début du mois, j'ai remis en service mon ... vélo!
Munie de mon gilet jaune et de ma lampe frontale, je commence ou finis ma journée de travail par 10-15 minutes de vélo! Petite route de campagne avec des montées et des descentes, petit échauffement et mise en forme à 6h45 le matin!
Il reste à m'équiper en vêtements de pluie car, il faut le savoir, je vis dans une magnifique contrée où la pluie fait souvent partie du paysage!

Mais si j'ai la chance de travailler à proximité de mon domicile, j'ai, en contrepartie, un ex-conjoint qui vit à 120 kms de là et auquel je dois conduire régulièrement notre petite fille. Et bien, pour que ma voiture ne roule pas " à vide", je me suis inscrite sur le site http://www.coiturage.fr/ où j'ai proposé le trajet à effectuer. Bilan : un passager, un voyage qui passe plus vite à 2 que toute seule et un petit billet dans la poche!
Bon pour la nature et pour le portefeuille, que demander de plus?!

Finalement, cette crise pétrolière et cette croissance quasi exponentielle des prix des carburants sont peut-être une aubaine pour l'environnement. L'argent a le pouvoir de modifier les comportements des individus. Comme moi, je pense que de nombreuses personnes vont être amenées à revoir l'utilisation de leur véhicule et remettre au goût du jour leur vieille bicyclette ou tout simplement leurs jambes!

Une collègue de travail m'expliquait que désormais, plutôt que de prendre sa voiture pour aller à la boulangerie située à 600m de chez elle, elle s'est remise à marcher... Exemple tout simple mais combien sont-ils ceux qui utilisent leur voiture pour parcourir de très courtes distantes?

La voiture, on ne peut plus y renoncer car elle est devenue indispensable.
En revanche, je suis convaincue qu'en y mettant tous un peu de volonté, elle peut être utilisée à meilleur escient...

A vos vélos !!!!

dimanche 13 mars 2011

Bilan n°1


Qu'en est-il du volume de poubelles après deux semaines d'expérience?

5 poubelles de 50 litres jetées et 2 sacs de tri sélectif.... pour un foyer se composant de 2 adultes, (dont un absent du lundi au vendredi) et de 3 enfants (dont 2 présents 1 week-end sur 3).

250 litres de déchets non triés ... c'est beaucoup?


lundi 21 février 2011

Le plastique peut-être fantastique?!

Le plastique, il y en a partout dans notre quotidien: de la brosse à dents en passant par le stylo à bille et la grande majorité des emballages de nos produits alimentaires, c'est un matériau incontournable. Mais il a le double inconvénient d'être difficilement recyclable et de consommer, pour être fabriqué, du pétrole, ressource qui tend à se raréfier et à exploser d'un point de vue financier.

Il faut savoir que nos océans sont remplis de déchets plastiques qui ne sont pas biodégradables. Avec le temps, ils se décomposent en micro-particules que l'oeil humain ne peut, bien sûr, pas voir, mais que le plancton ingère... Et qui mange le poisson qui a mangé le plancton pollué??? C'est nous !!!
A l'heure actuelle, il n'y a pas assez de recul pour connaître les conséquences sur notre santé de ces micro-particules de plastique que nous avalons mais, sans être biologiste, j'ai comme le sentiment que ça ne laisse rien présager de bon sur le long terme.



D'autre part, la matière première utilisée pour produire ce matériau est le pétrole. Cette matière première, comme la plupart des matières premières, est tarissable. Entre les besoins en pétrole nécessaires à la production de plastique et ceux nécessaires à la fabrication du carburant pour remplir les réservoir de nos voitures ou autres, cette matière première finira par s'épuiser. Des enjeux géopolitiques et économiques se sont développés autour de cet or noir; la montée du prix du baril ces derniers jours en raison de la crise politique qui touche la Lybie en est un exemple plutôt concret...

Le plastique, on a le sentiment de ne plus pouvoir s'en passer alors qu'il reste, fondamentalement, une vraie plaie environnementale et, si l'on pousse l'analyse plus loin, une vraie plaie politique et économique... Que faire???

M6 a diffusé mercredi 16 février le deuxième volet de son émission "Capital Terre" avec un reportage consacré ... au plastique et peut-être une solution tant au problème de recyclage qu'au problème de matière première!

http://www.m6bonus.fr/videos-emissions-4/videos-capital_terre-6508/emission_du_16_02_2011/video-plastique_le_carburant_de_demain_-61500.html

Le plastique pourrait-il devenir fantastique ???

Triez vos plastiques !!! Ca sera peut-être le carburant de demain !!!

Génèse d'une idée...


Sensible à l'écologie depuis plusieurs années, je suis loin d'appartenir à la caste des écolo-bio-bobo intégristes mais je reste persuadée qu'un petit geste écolo par-ci et par-là peut contribuer à améliorer notre environnement.

Femme active, mère de famille, j'ai bien conscience que certains gestes écologiques nécessitent un peu plus de temps que le consommable-jetable auquel nous nous sommes habitué, que ces mêmes gestes nécessitent une certaine volonté et organisation, bref, une modification de nos habitudes quotidiennes de consommation.

J'ai donc décidé de tenter une expérience, toute simple dans la forme et, je l'espère, riche en enseignements.

Je veux essayer de prouver que l'on peut réduire le volume d'emballages ménagers avec un peu de bon sens et de bonne volonté.


Comment vais-je procéder?

Dans un premier temps, j'envisage tout simplement d'estimer le volume de déchets ménagers produits par mon foyer, sur une période donnée, à savoir un mois.

Puis, à l'issue de ce mois de référence, je vais tenter de consommer différemment dans le but de réduire ce volume : acheter des produits avec le moins d'emballage possible, composter davantage les déchets végétaux, réaliser plus de "fait-maison", ... ce qui, j'en ai conscience, risque de me prendre un peu plus de temps...


L'expérience commence dès maintenant...!