lundi 4 novembre 2013

Histoire de dents

Nourrissons, elles nous font souffrir le martyr mais, les souvenirs de cette période n'étant pas gardés dans notre mémoire, nous oublions la douleur procurée...
Nous la revivons à travers les nuits blanches que nos propres enfants, en pleine souffrance, nous garantissent...
Et l'âge avançant, et surtout à un âge avancé, elles cassent, se déchaussent, pourrissent, et recommencent à nous faire souffrir...

A 34 ans, je ne suis pas une adepte des dentistes car j'ai cette immense chance d'avoir de très bonnes dents...
Une toute petite carie soignée en quelques minutes il y a 12 ans, voilà le seul désagrément "classique" que m'ont fait subir mes dents, pendant toutes ces années...

C'était malheureusement sans compter sur mes nerfs, mon anxiété, mon stress intérieur qui se manifestent la nuit, quand je dors, quand mon cerveau ne semble plus rien contrôler...
Alors je grince des dents, frottant les deux mâchoires dans un bruit stressant pour celui qui partage ma couche...
Je grince, grince, grince, à tel point que j'en ai mal le matin, quand je me réveille, les mâchoires endolories par ce travail nocturnes...
Je grince, grince, grince, à tel point qu'aujourd'hui, le dentiste m'a annoncé que j'avais limé mes dents de 1 ou 2 millimètres...
Le choc... Cela m'a paru énorme...
En combien de temps les ai-je ainsi usées? Depuis combien d'années mon anxiété et mes tensions internes usent-elles mes jolies dents (car elles sont encore jolies, mes dents...).
J'ai déjà eu une gouttière occlusale, que j'ai réussie à casser par la force de mon activité dentaire nocturne...
Je vais donc en avoir une nouvelle, pour protéger le limage de mes dents...
3 ans d'appareils dentaires et de tortures orthodontiques, quand j'étais adolescente, qui sont gâchés, lentement et irréversiblement...
Pendant 3 ans, je n'ai plus souri sur les photos, complexée par le chemin de fer qui traversait mes dents...
Et maintenant, je me demande ce que sera mon sourire dans 5 ans, dans 10 ans, dans 20 ans...
En tout cas, ce soir, mon sourire est caché par une moue... 
 

samedi 2 novembre 2013

De circonstance...

Un texte et une chanson de Tri Yann dont les paroles me semblent justes, très justes...
Parce qu'être Breton, ça ne s'explique pas, mais ça se vit...
Parce qu'aujourd'hui, la Bretagne est en deuil, meurtrie par l'obscurantisme ambiant...
Parce qu'aujourd'hui, le Gwenn Ha Du est brandi comme une arme alors qu'il est un symbole d'unité et de culture...
Parce qu'aujourd'hui, sans jouer les mélodrames, oui, je me sens blessée...
Parce qu'aujourd'hui, plus que jamais, je suis Bretonne et fière de l'être...
 
 
 
 
Le breton est-il ma langue maternelle ?
Non ! Je suis né à Nantes où on n'le parle pas.
Suis-je même breton ???... Vraiment, je le crois...
Mais de pur race !!!... Qu'en sais-je et qu'importe ?
Séparatiste ? Autonomiste ? Régionaliste ?
Oui et non...: Différent
Mais alors, vous n'comprenez plus :
Qu'appelons-nous être breton,
Et d'abord, pourquoi l'être ?

Français d'état civil, je suis nommé français,
J'assume à chaque instant ma situation de français.
Mon appartenance à la Bretagne
N'est en revanche qu'une qualité facultative
Que je puis parfaitement renier ou méconnaître...

Je l'ai d'ailleurs fait...
J'ai longtemps ignoré que j'étais breton
Français sans problème,
Il me faut donc vivre la Bretagne en surplus
Ou pour mieux dire en conscience...
Si je perds cette conscience,
La Bretagne cesse d'être en moi.
Si tous les bretons la perdent,
Elle cesse absolument d'être...

La Bretagne n'a pas de papiers,
Elle n'existe que si à chaque génération
Des hommes se reconnaissent bretons...

A cette heure, des enfants naissent en Bretagne...
Seront-ils bretons ? Nul ne le sait...
A chacun, l'âge venu, la découverte... ou l'ignorance...

vendredi 1 novembre 2013

Fermeture Exceptionnelle le 1er novembre et autres dimanches...

"Fermeture exceptionnelle de votre magasin ce vendredi 1er novembre" ...
C'est ce que plusieurs enseignes ont affiché au cours de la semaine, pour informer leurs clients que, "exceptionnellement", leur commerce sera fermé un jour férié...
L'aspect exceptionnel de la fermeture d'une grande surface, un jour férié, me laisse perplexe, vraiment...
Elle me laisse d'autant plus perplexe que j'y travaille, justement, dans une grande surface.
Alors ce billet sera totalement subjectif et biaisé par mon regard un peu agacé et désabusé par cette tendance à l'ouverture constante et régulière des grandes surfaces, les jours fériés et les dimanches.

La question que je me pose est "Pourquoi?"
Pourquoi les grandes surfaces ont-elles besoin d'ouvrir ces jours-là? 
Pour le pognon, cela va de soi, car les chiffres d'affaires réalisés ces jours-là sont généralement forts.
Pourquoi sont-ils forts?
Parce que les gens (oui, les gens, pas moi car je ne vais JAMAIS dans les grandes surfaces un jour férié ou un dimanche) ne savent tellement plus quoi faire de leurs journées de repos, de leur temps libre en famille qu'ils vont s'aérer dans les rayons des hypers, bronzer sous leurs néons et claquer l'argent qu'ils n'ont pas (la crise, tout ça, tout ça...).

Je n'ai rien, foncièrement, contre l'ouverture des grandes surfaces les dimanches et jours fériés.
Cependant, je trouve que s'instaure alors une inégalité profonde entre le salarié de cette grande surface, contraint à aller travailler ce jour "férié", et les autres qui ne travaillent pas...
Alors j'entends parfois, par-ci, par-là, la voix de la laïcité à outrance, clamant que la plupart des jours fériés, sous prétexte qu'ils sont d'origine catholique, n'a plus vraiment de valeur...
Dans ce cas, pourquoi ne pas supprimer tous ces jours non-laïcs? Adieu le lundi de Pâques, et le long week-end qui l'accompagne, adieu le jeudi de l'Ascension et le joli pont qu'il offre à la majorité des gens, adieu Noël, tout simplement... Ah, tout de suite, j'entends des dents grincer... Je me permets cette ironie sur les longs week-ends et les ponts car c'est quelque chose dont je n'ai jamais eu la chance de profiter...
Idem pour le repos dominical qui était, à l'origine, non travaillé pour que chacun puisse aller à la messe... Mais faisons fi de cette journée à consonance grossièrement religieuse et, dans notre pays à la laïcité poussée à l'extrême, travaillons tous le dimanche...

Je n'ai rien, foncièrement, contre le travail le dimanche.
Pendant plus de 5 ans, je me suis levée le dimanche matin pour aller bosser à 4h...
Pendant plus de 5 ans, j'ai bossé TOUS les jours fériés...
J'étais célibataire, sans enfant, je m'en fichais, franchement, de travailler ces jours-là...
J'étais également étudiante et c'est vrai que, le dimanche, c'est le seul jour de libre que j'avais pour gagner de quoi arrondir mes fins de mois...
Alors oui, pour des étudiants dont l'emploi du temps ne permet pas de travailler en semaine, pour des salariés véritablement volontaires qui n'ont pas de contraintes familiales, pas de réticence personnelle à bosser le dimanche et les jours fériés, dans ce cas là, pas de problème...
Ouvrons les commerces ces jours-là et relançons la croissance...
Et puis, il y a de nombreux corps de métiers qui travaillent les dimanches, ne connaissent pas les jours fériés. Je pense aux hôpitaux, aux pompiers, aux militaires, aux policiers, aux restaurateurs, aux boulangers, etc.
Je pense également aux petits commerçants indépendants qui font le plus gros de leur chiffre d'affaire le dimanche, justement et qu'une ouverture de plus en plus systématique des grandes surfaces risque tout simplement de tuer... (c'est la crise, tout ça, tout ça... ).

Alors je veux bien, là-haut, que vous fassiez des décrets et des lois pour autoriser le travail le dimanche... pas de problème...
D'ailleurs, dans un soucis égalitaire, travaillons tous le dimanche et les jours fériés... C'est vrai quoi... Pourquoi le client du dimanche aurait-il droit de venir acheter un truc indispensable ce jour là (des cornichons... 24h sans cornichons, il y a déjà eu des morts...) et que moi, ce jour-là, je ne pourrai pas aller à la Poste acheter la dernière collection de timbres? Oui, pourquoi...?
Et puis si tout le monde travaille le dimanche, les crèches seront ouvertes, les assistantes maternelles en place, les centres aérés prêts à accueillir les enfants... comme un jour normal en somme...
Parce que pour l'heure, est-ce mon patron qui va garder mes enfants le dimanche quand j'irai travailler?
Ou bien l'Etat va-t-il subventionner des crèches ouvertes pour les travailleurs du dimanche?
Ah ouais, mais non, ça coûte du fric et le pays est en pleine récession...

Et toi, client des jours fériés et des dimanches, à cause de qui, finalement, les patrons obligent leurs salariés à venir te servir, ne peux-tu pas anticiper "un peu" tes courses pour t'éviter d'avoir à les faire courses ce jour-là?
N'as-tu pas mieux à faire, un 1er novembre où le ciel semble pleurer toute la pluie de ses nuages, que d'aller t'enfermer dans une grande surface? 
Un jeu de société avec tes enfants, un ciné, des crêpes, un billet énervé sur ton blog, il y a tellement de choses à faire...

Ceci dit, dis-toi bien cela, client du dimanche... Quand tu viendras dans mon échoppe dimanche 22 décembre, que tu devras attendre une éternité à la caisse car je prendrai un malin plaisir à ne pas ouvrir une seconde caisse et à te regarder trépigner d'impatience ce jour de repos, ne viens surtout pas me demander d'ouvrir cette seconde caisse que tu lorgnes...
Je pense que ton repos dominical en serait gâché... 
Gnark, gnark...






lundi 21 octobre 2013

Vis ma vie de célibataire géographique...

Dans quelques jours, Le Namoureux et moi-même fêterons nos 3 années de célibat géographique!
Yahou, c'est génial, nous sommes super heureux, d'autant plus que cette situation professionnelle et familiale ne semble pas prête de changer avant la retraite... Nous sommes joie...
Mais, mais, mais, plutôt que de se lamenter sur la solitude pesante et autres inconvénients qu'engendrent le célibat géographique, voyons-en les côtés positifs... CAR IL Y EN A... (si, si...).
Lesquels sont-ils?


Plus de disputes, plus de prises de tête...

Et oui... On ne se voit pas la semaine, on ne va donc pas perdre nos précieuses heures du week-end à se chamailler pour des broutilles du quotidien... Après tout, on peut parfaitement le faire au téléphone, notre meilleur ami du lundi au jeudi soir... Sauf que c'est sans compter ma préférence pour régler les différends en face à face plutôt qu'à travers un combiné... Et donc, nous arrivons, grâce à ma performance de chieuse, à nous prendre le chou pendant ce temps si précieux et minuté...
Heureusement, ça n'arrive pas tous les jours, euh, tous les week-ends!

Des retrouvailles pleines d'entrain et d'amouuuuur...

Ne pas se voir pendant une semaine, c'est un peu se retrouver tous les vendredis soirs comme des amoureux qui n'en peuvent plus d'attendre.... Tous les soirs de la semaine, on rechigne à aller se coucher seul(e) dans ce grand lit froid, on s'imagine blotti(e) dans les bras de l'autre, on rêve du moment où l'on pourra coller ses pieds froids contre ses jambes chaudes et ne pas être obligée de mettre des chaussettes en laine, on fantasme sur de folles nuits de galipettes à rattraper, le temps d'un week-end...
Sauf que c'est sans compter que d'un côté, le Namoureux bosse 70h sur 4 jours et demi, sous prétexte qu'il n'a "que ça" à faire de ses journées et de ses soirées solo, et qu'il revient vidé, lessivé et ... HS.
Et que c'est sans compter sur moi-même qui gère seule, pendant 4 jours et demi, deux enfants dont un bébé, et un boulot (à mi-temps, heureusement) avec des horaires bien one again et physiquement cassant et qui atteint donc le week-end avec impatience pour ... dormir...
Cela dit, en 3 ans, on a quand même réussi à faire un bébé... tout n'est donc pas foutu...

Devenir polyvalente et multi-tâche...

Gérer seule un foyer pendant la semaine, cela sous-entend clairement d'être capable d'être au four et au moulin : ménage, repas, lessive, les courses, les devoirs, les factures, le jardin, les poules, etc. En fait, c'est super enrichissant d'être seule la semaine... On apprend très vite à redémarrer la chaudière qui a décidé de ne plus fournir d'eau chaude au moment du bain, à déboucher le siphon du lavabo parce qu'à 22h, tout est bouché, à poser de la laine de verre parce que le Namoureux, le week-end, aura d'autres choses à faire, à repeindre la montée d'escalier, à zigouiller la poule qui est en train de crever dans le poulailler, à faire la chasse aux souris en pleine nuit, conduire Magrande aux Urgences et gérer la garde de Mapetite en urgence également, etc. 
Je vais peut-être demander une rémunération tiens...

Pas de routine du quotidien...

Aaaah, la routine du quotidien, celle qu'appréhendent tous les couples, celle qui tue (n'ayons pas peur des mots...). Non, nous ne la connaissons pas... Nous pourrions avoir une espèce de routine des week-ends mais, que nenni, notre famille recomposée ne nous en donne pas l'occasion... Et puis, nous avons des amis (oui, oui, c'est vrai) et donc une vie sociale de fin de semaine souvent bien chargée... Et puis nous avons des activités associatives qui nous occupent aussi (au cas où l'on ait peur de s'ennuyer...).
Pas de routine... quel bonheur...
Et ben je vous le dis, j'attends la retraite avec impatience pour pouvoir la savourer, cette maudite routine!

Bref, le célibat géographique, c'est que du bonheur...
Et en ce lundi matin, je ne pense qu'à une chose : vivement vendredi que je retrouve mon Namoureux !!!




vendredi 6 septembre 2013

Eclater la bulle....

Le verdict est tombé aujourd'hui.... comme une massue mais également salvateur...
Mettre un mot, comprendre, pouvoir agir et avancer...

Cela faisait quelques mois que nous étions un petit nombre à avoir vraiment ouvert les yeux sur toi, Petit Loulou, à avoir cherché ton regard qui n'accroche pas le nôtre...
Cela faisait quelques mois que nous cherchions comment en parler à ta maman, notre amie...
Mais les mots nous faisaient défaut, tout comme ceux que tu ne veux pas prononcer, du haut de tes 2 ans et demi...
Et puis il y avait l'espoir, l'espoir que nous nous plantions complètement dans notre diagnostique... Aucun de nous n'avait la légitimité médico-psychologique pour prononcer ce mot à tes parents...

Mais malheureusement, nous avions vu juste et pour la première fois de ma vie, j'ai eu la boule au ventre et les larmes aux yeux d'avoir eu raison...
Les larmes, comme celles qu'a versées ta maman, quand elle a compris, après ce rendez-vous que nous attendions tant, pour toi, pour tes parents, chez le pédiatre...
Les larmes, elle en versera encore, car ce qui l'attend est une vraie montagne à franchir...
Mais elle est forte ta maman... Sa joie de vivre, son optimisme, les combats menés et remportés, toujours la tête haute, nous laissent toujours admiratifs...
Elle est forte et débordante d'amour ta maman...
Alors des larmes, elle en versera, de découragement parfois mais de joie souvent, car l'amour qu'elle te donnera t'aidera à sortir de ta bulle, Petit Loulou...
Et si parfois ta maman flanche, rappelle-lui qu'elle est entourée de gens qui l'aiment, qui feront bloc avec elle et la soutiendront jusqu'à ce que la bulle éclate...!





 

vendredi 2 août 2013

72h...

72 heures à l'hôpital, c'est long...
Mais 72h à l'hôpital, ça peut aussi passer vite, finalement, et être enrichissant...

Pendant ces 72h, 

- J'ai rencontré une équipe médicale toujours souriante, pleine de vie, avenante, à l'écoute, dynamique, etc. Bref, des personnes confrontées chaque jour à la maladie, à la mort, mais qui gardent foi en la vie et te tirent vers le haut, vers le positif. Merci à elles
- J'ai retrouvée une amie, dont je m'étais éloignée à tort, sans vraie raison. Elle travaille dans un autre service que celui dans lequel j'ai été hospitalisée. Elle est venue me voir après ses journées de travail, et même avant, pour m'apporter du vrai-bon-café. Je l'ai retrouvée, comme avant. Merci à elle.
-  J'ai encore eu la preuve que mes parents étaient des parents formidables, toujours présents sans être étouffants. De l'Amour distillé pudiquement, une main généreuse toujours tendue, bref, ce sont mes parents. Merci à eux.
- J'ai aussi eu la confirmation que le Namoureux était un gars en or. Je l'ai toujours su. Merci à lui.
- Et puis j'ai eu pleins de messages de "bon rétablissement" envoyés par des proches ou des contacts "virtuels", des visites d'ami(e)s proches qui sont venu(e)s partager quelques instants dans ma jolie chambre. Merci à eux.



Et pendant ces 72h, 
- J'ai dû avoir une alimentation plus liquide que celle de Mapetite : purées, soupes, compotes, yaourt... 
- J'ai surpris le personnel médical qui retrouvait tous mes plateaux repas vides... "Mais vous avez tout mangé?!" Ben oui, ce n'est pas de la cuisine gastro mais j'ai la dalle donc je mange...
- J'ai pris le temps de regarder une émission plutôt intéressante sur la DGSE, diffusée sur La Chaîne Parlementaire, et de découvrir  la chaîne Al Jazeerah, grâce à un documentaire sur l'Irak. Pour quelqu'un qui allume rarement la télé, ben finalement, on y trouve des trucs pas mal dans cette petite boîte.
- J'ai découvert que je pouvais passer encore plus de temps sur l'ordinateur que je ne le pensais... Quand on n'a que ça à faire, on en bouffe des heures devant un écran...
- J'ai appris à dormir avec mon amie la potence/perfusion, à prendre ma douche avec, à aller au p'tit coin avec, à m'habiller avec, etc. Mais j'avoue que je suis ravie d'être libérée de sa promiscuité.
- J'ai adoré faire mu-muse avec le lit multi-positions et je me dis que j'aimerais bien en avoir un comme ça à la maison; pour bouquiner, c'est quand même vachement bien.
- Je pensais apprécier de ne pas être réveillée la nuit par une tétine perdue ou un doudou égaré... C'était sans compter les multiples réveils pour voir si je dormais bien, pour une poche d'antibio à changer, pour une prise de sang, etc. Je pense que je vais finalement apprécier les réveils nocturnes de Mapetite.



72h qui n'ont pas été anodines...
Et puis, 72h, ce n'est rien dans une vie quand on est en vie! 
Mais qu'est-ce que je suis contente de retrouver mon chez-moi et les miens dans quelques heures !!!

mercredi 31 juillet 2013

Il était une patate dans la gorge...

C'est parti d'un petit mal de gorge, vous savez, celui qui gratouille et qui chatouille...
Et ce petit mal de gorge a eu la mauvaise idée de s'immiscer dans ma gorge (oui, ailleurs, c'eût été suspect) la veille de notre départ en vacances, vendredi 19 juillet...
Mauvaise nuit, fièvre au réveil mais je suis une warrior... 
Le samedi matin, je tente quand même la remplaçante de mon médecin préféré parti en vacances... J'arrive quelques minutes avant l'heure d'ouverture du cabinet et me fait renvoyer à mon domicile sans un "bonjour", ni un "qu'est-ce qu'il vous arrive?" mais avec un froid et sec "je vous verrai à 10h30"... Ah non madame, à 10h30, je prépare mes valises pour partir en vacances...
Direction la pharmacie; je suis une killeuse et je vais les tuer toute seule les microbes qui me grattouillent et me donnent un p'tit 38,3°C de fièvre...
Je rentre à la maison, shootée au Doliprane, et j'attaque les valises...
Je comate pendant le trajet, je suis fébrile...
Nous arrivons à destination... Nous déchargeons, nous rangeons, je m'écroule sur le lit avec cette fièvre qui persiste et cette gorge qui me grattouille façon papier de verre...

Le lendemain, miracle, alleluia, je suis guérie! Plus de fièvre !!! Bon ok, j'ai toujours mal à la gorge mais je n'ai plus de fièvre donc je ne suis plus malade...
A moi les balades dans la région, le soleil, les enfants, les apéros, etc : la vaaaacances...
Sauf que, elle ne me lâche pas cette fichue gorge....

Le mercredi, je décide quand même d'aller consulter car, j'ai beau aimé les pommes de terre, cette sensation de patate continuellement coincée dans la gorge devient assez désagréable...
Le médecin m'ausculte... Je fais "AAAAAAAAHHH".... Il ne voit rien...
Diagnostic : une pharyngite, à soigner à coups de Doliprane... C'est la faute de la clim' dans la voiture ça... Maladie de l'été... Blablabla...
Bon ben, ok, suis pas une chochotte... Je vais continuer à me doper au paracétamol...

Et puis les jours passent et mon mal de gorge joue aux montagnes russes : j'ai mal, j'ai moins mal, j'ai très mal, je n'ai presque plus mal, j'ai mal, j'ai moins mal, etc.

Retour à la maison le samedi 27 juillet. Je dis au Namoureux : "Lundi, je prends RDV chez le médecin parce que j'ai quand même super mal..." 
Sauf que lundi passe et que je n'ai pas pris le temps de prendre RDV... Et puis de toute façon, j'avais mieux à faire ce jour-là : conduire PtiMec à son premier cours de stage de natation, remplir le frigo, étendre une énième machine de linge, préparer des crêpes pour le goûter de Magrande et de sa copine, préparer le repas pour nos invités du soir... Procrastination Mon Amour, Monsieur le docteur, tu attendras demain pour voir ma jolie gorge...

Ben finalement, Monsieur le docteur, il ne la verra pas du tout ma jolie gorge car, après un dîner bien sympa à la maison avec les cousins, un coucher à 1h du mat' avec une gorge encore plus douloureuse que d'habitude, je me suis réveillée à 4h30, avec la sensation de ne plus réussir à déglutir... Et là, je me suis dis [ENFIN !!!] qu'il y avait un truc qui ne tournait pas rond...
Je me suis donc habillée, j'ai pris ma carte vitale et ma carte mutuelle, les clefs de ma voiture et direction les Urgences de ma bourgade.
Je n'ai pas voulu réveiller le Namoureux; avec 4 enfants à la maison, il n'aurait pas pu m'accompagner. Autant lui laisser quelques heures de sommeil en plus plutôt que de lui pourrir sa nuit... 
Arrivée aux Urgences, j'étais un peu penaude et confuse : "Bonjour, j'ai très mal à la gorge mais je n'ai pas de fièvre..." Je m'attendais à être gentiment reconduite chez moi mais je devais vraiment avoir une sale tête car j'ai été prise en charge tout de suite... 
Le médecin urgentiste m'a fait faire "AAAAAAAAAAHHHH" et m'a dit que mes amygdales étaient nickelles... Là encore, je voyais venir un "Bon ben, un Doliprane et au lit"... Mais je devais vraiment avoir une tête de quelqu'un qui ne va vraiment pas bien car il m'a fait une prise de sang et installée dans une chambre pour procéder, au petit matin, à d'autres examens....
Et là, c'est moi qui ai réalisé que ça ne sentait pas bon... J'ai entendu les mots "radio", "scanner" et "fibroscopie"...
A 8h, on m'a réveillée pour me faire une radio des poumons: rien à signaler, des vrais poumons de sportive non fumeuse...
La prise de sang ne révèle aucune infection...
Pourtant, là, j'ai vraiment du mal à avaler et je cherche mon air quand je parle.
Pas d'ORL dans ma bourgade pour pratiquer la fibroscopie: qu'à cela ne tienne, je vais faire mon baptême en ambulance en direction du tout beau - tout neuf hôpital de la Grande Ville...
Là, le médecin ORL me prend en urgence (ça pue pas bon, hein?!) et me fait, jamais 2 sans 3, faire "AAAAAAAAAAAHHHHHH"... Même verdict que les précédents : mes amygdales sont intactes...
Elle approfondit l'examen par une fibroscopie nasale (comment ça vous allez me passer ce gros tuyau dans ma petite narine, sans anesthésie?!). Comme je suis une warrior, je n'ai même pas eu mal... 
Et là, le verdict tombe : "Vous avez un très gros oedème dans la gorge. Nous allons vous mettre d'urgence sous corticoïdes et vous hospitaliser quelques jours..."
Et là, j'avais beau être dans le gaz, fatiguée par ma nuit mouvementée et mes difficultés croissantes à déglutir et respirer, j'ai pensé à plein de choses en même temps : le Namoureux, les enfants, notre dernière semaine de vacances à 6, nos projets de plage, de balades, de kayak, etc... Plouf, à l'eau...
Et tu vois, ben la warrior, elle a eu une autre grosse boule dans la gorge et des larmes aux yeux quand elle a appelé le Namoureux pour lui dire de troquer la serviette de plage et le maillot de bain contre quelques affaires de toilettes et de quoi passer le temps ... à l'hôpital...
Un second médecin ORL est venu observer ma jolie gorge : deuxième fibroscopie, mêmes constats mais un nom, en plus, sur tous les symptômes : EPIGLOTTITE...
Et là, en gros, j'apprends qu'à peut-être 24h près, l'oedème aurait tellement gonflé qu'il aurait obstrué les voies respiratoires...
Et puis j'apprends que c'est une maladie peu courante de nos jours (ben ça, c'est ma spécialité... Les maladies courantes, je les laisse aux autres... Remember la coqueluche faite, enceinte, en janvier 2012...)

Et me voici donc, depuis hier midi, dans ma petite chambre d'hôpital, avec ma nouvelle meilleure amie la perfusion qui me suit comme une ombre, même dans les endroits les plus intimes, shootée aux corticoïdes et à un autre antibio, nourrie avec des soupes et des aliments faciles à avaler...
Cela dit, je n'ai plus mal à la gorge, je respire et je ne parle plus comme Robocop...
Pourtant, nous sommes mercredi et le médecin n'a pas prévu de me laisser sortir avant, au mieux, vendredi...
Trop de questions sans réponse sur l'origine de mon épiglottite : pourquoi n'ai-je eu aucun symptôme infectieux révélé par ma prise de sang? Pourquoi n'ai-je pas eu de fièvre? Est-ce une allergie qui a provoqué la maladie? Si oui, laquelle? Etc.
Demain matin, j'aurai droit à une nouvelle fibroscopie nasale (l'intérieur de ma narine va se transformer en véritable autoroute..)... En fonction du résultat, je passerai peut-être un scanner...
Peu m'importe les examens et tout le reste...
Je voudrais juste être de retour parmi les miens vendredi soir, pour passer une dernière soirée d'été avec toute ma tribu réunie et surtout pour préparer la valise de Magrande qui partira le lendemain matin, de bonne heure, pour 3 semaines de vacances avec son papa.

Le seul truc positif dans cette histoire pas trop rigolote, c'est que c'est dans ce genre de moment un peu difficile que je me rends compte ô combien je suis entourée de gens formidables qui m'aiment et que j'aime!
Mais bon, la prochaine fois, on se fera des déclarations d'amour dans un contexte festif autour d'une bonne bouteille, hein les gens?! ;-)

PS : Ce midi, pour mon dessert, j'ai eu droit à un yaourt de la marque "Petit Montebourg"... Je l'ai dégusté! :-)



  

mardi 16 juillet 2013

Escapade : La Roche-Bernard / Arzal / Vannes

A l'approche des 3 semaines de vacances que nous allons passer tous les 6 réunis, le Namoureux et moi avons décidé de profiter du week-end du 13-14 juillet pour nous offrir une escapade à 2, sans enfant, pour nous regorger d'énergie et nous préparer à 3 semaines pleines de vie, de sollicitations, etc.

Destination de cette escapade de fin de semaine estivale : LA ROCHE-BERNARD.
Après avoir déposé Mapetite chez Oma et Grand-Père, nous prenons la route vers cette petite cité de caractère!
Et nous n'avons pas été déçu!

La Roche-Bernard porte donc très bien son nom de "Petite Cité de Caractère".
Elle se divise en 2 parties distinctes : 
- La ville haute, plutôt médiévale, avec des petites ruelles, des artisans de tout ordre animant ces mêmes ruelles, des maisons aux huisseries colorés et aux devantures fleuries.
- La ville basse, portuaire, sur les rives de la Vilaine, avec le Port Neuf et le Vieux-Port.







Nous avons pris l'apéro face à la Vilaine, en terrasse, au soleil... 





Nous avons arpenté les ruelles jusqu'à ce que nos estomacs se mettent à crier famine.



Nous nous sommes attablés à la terrasse d'une crêperie où nous sommes allés de surprises en surprises... (mais pas des bonnes).
- La serveuse nous a apporté deux cartes de menus... avec des prix différents... Je me serais attendue à un geste commercial (après tout, le restaurateur est en devoir de pratiquer le prix affiché) mais non, elle s'est contentée de retirer la carte avec les prix les moins chers et d'en rapporter une autre "à jour"...
- La sangria servie en apéro m'a fortement rappelé celle que j'ai chez moi, en bouteille, achetée chez Lidl à 3€ la bouteille de 1,5l ... A 3,20€ le tout petit verre dans lequel était  ajouté une (demie) rondelle d'orange histoire de faire genre, j'ai trouvé que c'était un peu abusé...
- Les frites, accompagnant les moules-frites, étaient hyper salées... Même chez Mc Do, elles le sont moins...
Bref, si vous faites un tour du côté de La Roche-Bernard, évitez la crêperie La Sarrasine, belle usine à touristes....



 Après ce petit repas, nous avons profité de la fraîcheur (25°C) de la soirée pour continuer à découvrir la ville, le Vieux-Port et le Port-Neuf.
La ville, clairement touristique, était très animée en cette soirée avec des badauds qui, comme nous, profitaient de cette chaude journée d'été jusqu'au bout.
Petite glace sur le Vieux-Port, face à la flottille de la Roche-Bernard : les vacances, les vraies!


Et puis, moulus par cette journée de forte chaleur et ces quelques heures de balades dans la ville, nous avons retrouvé l'Auberge des 2 Magots où Morphée nous a accueillis à bras ouverts!
Nous avions volontairement laissé les rideaux ouverts pour nous laisser réveiller par la lumière du jour. C'est donc une lumière chaude, laissant présager une journée toute aussi chaude, qui nous a sortis du sommeil profond dans lequel nous étions plongés.
L'Auberge des Deux Magots est une ancienne maison de maîtres, aux couloirs bordés de boiseries, où le calme est de mise, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. La chambre que nous avions était simple mais raffinée et la prestation de qualité.
Petit bémol pour le petit-déjeuner... Les morfales matinaux que nous sommes sont un peu restés sur leur faim. Cela dit, l'aubergiste était très sympathique, ainsi que l'ensemble du personnel que nous avons croisé. Donc, si vous devez vous arrêter une nuit, ou plus, à La Roche-Bernard, n'hésitez pas à réserver une chambre à l'Auberge des Deux Magots.

Le petit déjeuner avalé, nous avons fait le tour des commerces pour acheter nos vivres pour la journée: boulangerie, charcuterie et fromager/primeur ont eu l'honneur de faire notre connaissance.
Pour cette petite bourgade de moins de 800 habitants, les commerces sont nombreux et bien fournis. 

Comme un week-end sans randonnée/ balade est inconcevable pour nous, nous sommes donc partis en quête d'un chemin balisé pour nous dégourdir les pattes.
Nous avons trouvé un circuit "entre les deux ponts", une boucle qui invite le randonneur à traverser le Pont de La Roche-Bernard puis le Pont du Morbihan... Et oui, sous ce pont sur lequel passe la voie expresse, il y a deux passerelles de plus de 260 marches qui relient une rive à l'autre. La vue est superbe et on oublie vite que des dizaines de voitures roulent à toute vitesse à quelques mètres au dessus de notre tête.
La balade était beaucoup plus courte que nous pensions. A peine 6 kilomètres.





Il était seulement 11h en cette matinée dominicale. Nous avons donc décidé de découvrir Arzal...

Alors ARZAL, clairement, c'est sans intérêt... Hormis le barrage et le port de Plaisance qui peuvent susciter une quelconque attention, nous avons trouvé cette petite ville vide de charme. Sincèrement désolée pour ceux qui y vivent mais nous, nous n'avons pas aimé.
C'est une ville toute refaite, avec des lotissements de villages vacances, de maisons neuves, etc. Zéro charme...
Des panneaux "Interdiction de Passer", "Défense d'Entrer", "Passage Interdit" sont plantés partout. Tu te sens coupable dès que tu fais un pas...
Nous avons cependant trouvé un petit bout d'herbe ombragé, face à la Vilaine, où nous avons paisiblement dégusté nos victuailles achetées le matin même...



Et puis, nous avons repris la route du Finistère, en réalisant une étape à VANNES.
Alors Vannes, j'y étais allée en coup de vent il y a environ 15 ans... Autant dire que je n'avais pas eu le temps de visiter la ville...
J'ai été émerveillée par Vannes...
La rue commerçante, avec ses rues pavées, ses maisons à colombages de couleurs diverses et variées, ses enseignes en fer forgé, est super chaleureuse, vivante et accueillante.
De plus, hasard du calendrier, ce week-end avaient lieu les Fêtes Médiévales de la ville. Nous avons donc pu nous en mettre plein les yeux avec des vannetais en costumes médiévaux.
Nous n'avons pas pris le temps de nous promener aux alentours du port de Plaisance; nous allons donc devoir revenir approfondir notre visite de cette très jolie ville.











Encore un très chouette week-end de découvertes dans notre belle Bretagne...
Je ne suis pas chauvine... je suis juste réaliste! :-)



lundi 1 juillet 2013

6 mois plus tard... Bilan...

Aujourd'hui, 1er juillet...
Nous sommes à la moitié de cette année 2013...
6 mois se sont déjà écoulés... 
Mon Dieu que ça passe vite...

En janvier, j'avais écrit mes résolutions sur ce blog...
6 mois plus tard, qu'en est-il....?

Pour 2013, je voulais:


 - Gagner la super cagnotte de l'Euromillions : Je ne me suis toujours pas mise à y jouer... Je n'ai donc toujours pas gagné...  Cela dit, il me reste encore 6 mois pour jouer et gagner... Et comment ça, Sophie Favier ne présente plus l'Euromillions?! Un mythe s'effondre....

 


 - Vivre au jour le jour : J'y arrive beaucoup mieux. Je regarde beaucoup moins dans le rétroviseur et je fais beaucoup moins de plans sur la comète. Cela dit, je remercie Mapetite qui, du haut de ses 14 mois, me tient bien accrochée les pieds sur terre et m'apprend à vivre, non pas au le jour, mais à l'heure de l'heure!

 

- Retrouver mes mèches blondes : Toujours pas eu/pris le temps d'aller me faire couper les tifs... Cela dit, je vais laisser tomber les mèches blondes artificielles... Le sel de l'océan et le soleil se chargeront de m'éclaircir les cheveux [attention, c'était le point blogueuse mode du jour]. Et puis de toute façon, en ce moment, fatigue oblige, je suis une blague blonde ambulante...!



 - Prendre du temps pour moi : Alors, j'avais bien commencé... J'ai dû aller 2 fois à la piscine en janvier... Et puis, ben, il y a toujours eu un truc de dernière minute [ah oui, la flemme que ça s'appelle...] qui m'a empêché d'y aller... Cela dit, depuis plusieurs mois, mes copines et moi, nous nous retrouvons pour parler cul parler de nos enfants, commérer sur les absents parler politique et actualité et bouffer des sucreries s'échanger nos dernières recettes spéciales minceur! Bref, des soirées sans enfant où je passe du bon temps!


- Acheter un parapluie... Toujours pas de pépin dans mes biens mobiliers... Et pourtant, ce n'est pas la météo de merde météo un peu humide que nous avons eue les 6 derniers mois qui m'en a empêché... D'ailleurs, à chaque fois que je me retrouvais sous la flotte à attendre Magrande à la sortie de l'école, je me souvenais de cette résolution... Mais une fois au sec chez moi, j'envisageais l'investissement ultérieurement... Procrastination, quand tu nous tiens.... Non, et puis, le ciré me va si bien.... Pourquoi en changer...?!



- Retrouver un rythme de un trail par mois... Euh, mouaaaaaaaah... Le dernier trail date de septembre... Autant dire que là, y'a un gros flop...! Cela dit, pour mon anniversaire, j'ai eu une jolie montre qui devrait davantage stimuler ma motivation et dépoussiérer mes baskets!

 


 
- Me foutre éperdument de ce que pensent les "gens" à mon sujet. Je me soigne aussi... Cela dit, ayant fait une espèce de ménage de printemps dans mes relations et écarté les personnes négatives à mes yeux, je n'ai plus que des gens que j'aime et qui m'aiment dans mon entourage proche. Leur avis compte toujours. Cela dit, ce sont mes ami(e)s et pas des "gens".  


- Compléter ma culture cinématographique en retrouvant les salles obscures. Génial !!! J'ai réussi à aller une fois au cinoche... avec Magrande... pour voie "EPIC"... J'en suis sortie culturée...


- Arrêter de me justifier sur ce que je pense et ce que je dis. "Je pense, donc je suis." Point! Check

 

- Réussir à faire pousser autre chose que des haricots verts et des courgettes dans mon potager. J'ai planté des choux de bruxelles (ne pas le dire aux enfants... Ils seraient capable d'aller arracher mes plants...) et du sarrasin. Ca pousse... Et j'ai aussi planté des haricots... mais des haricots beurre, rien à voir avec les haricots verts! Et d'ailleurs, pour l'instant, ils ne poussent pas. Cela dit, j'avais effectué une taille pifométrique fine de mes arbres fruitiers et je suis assez fière de moi car le groseiller et le framboisier nous ont gâté cette année et les pommiers laissent présager une cure de compote et de gelée de pommes.

- Passer moins de temps sur les réseaux sociaux. Depuis que les beaux jours sont revenus, soit une journée tous les 15 jours, je passe beaucoup plus de temps dans mon jardin et ça fait du bien. Pour les jours gris, pluvieux et ennuyeux, ben, j'essaie de me limiter mais c'est dur. Le sevrage sera long et drastique mais il est en marche, c'est bien!


- Trouver THE idée qui me permettra de quitter mon boulot et de me lancer, comme une grande, dans la création de ma propre entreprise. Profusion d'idées ces 6 derniers mois... Là, j'en ai une nouvelle... Espérons qu'elle passera l'été pour réussir à commencer à monter le dossier qui me permettra de la mettre en oeuvre (vous avez tout suivi?!).



- Ne pas attendre 2014 pour aller chez le coiffeur. Théoriquement, le coiffeur viendra à moi la semaine prochaine... La coupe de cheveux de Raiponce, quand les températures commencent à dépasser 20°C, ça tient chaud!

- Eviter de me choper la tuberculose.... 6 mois passés... RAS... Même pas une petite pneumopathie ou un rhume....

- Gagner au Memory contre Magrande : Euh, en vous disant qu'elle m'a encore mis une branlée la semaine dernière, je peux confirmer que ce n'est toujours pas gagné pour moi...



- Arrêter d'être fatiguée... Le bilan sanguin n'ayant pas indiqué de taux de fer désastreux, j'ai juste eu droit à un petit complément de vitamines... En parallèle, Mapetite s'est ENFIN mise à dormir de 20h à 7h30... Bon, il y a régulièrement eu quelques coupures dans ces nuits complètes mais ce n'était que ponctuel. Cela dit, à 2 semaines de mes vacances, je n'ai qu'une envie, un souhait, un désir: DORMIR !!! Je suis KO... Sans doute le relâchement de ces 8 mois où Mapetite nous a mené des nuits difficiles... Les nerfs lâchent et la fatigue explose... Mais 3 semaines de vacances, ça va faire un bien fou !!! 
   
- Retomber amoureuse du Namoureux : Des week-ends juste à deux, à flâner, sans se préoccuper de l'heure de la sieste de Mapetite, des devoirs des 3 grands, de la logistique "Repas-Lessive-Vaisselle"... Ca fait du bien, c'est vital, c'est indispensable et la prochaine fois qu'on remet ça, c'est dans 2 semaines !!! \0/





lundi 24 juin 2013

Attention, billet geek (mais pas trop...)!!!

Non, non, vous ne rêvez pas...
Moi, l'absolue non-geek se lance dans la rédaction d'un billet geek, dans lequel je vais parler d'une petite machine avec des petits boutons et tout plein de fonctions...
Si, si... Comme quoi, tout arrive...
Bon, cela dit, je préfère prévenir tout de suite : la geekerie ne sera pas poussée à l'extrême avec du vocabulaire geek et des trucs barbares que seuls les vrais geek peuvent comprendre... Non mais oh, faut pas pousser non plus!

Tout a commencé il y a environ 2 semaines...
J'ai passé un cap... j'ai pris un an...
Et qui dit anniversaire, dit cadeau...
Et comme je suis très sage et méritante, le Namoureux m'a offert un trèèèèès joli cadeau : une montre GPS Garmin Forerunner 210 (ouais, c'est clair, il ne s'est pas foutu de moi.... <3 <3 <3 )



Non seulement, elle est très jolie, mais en plus, elle est super facile à utiliser.
Je comptais sur l'aide du Namoureux pour m'aider à la régler et à comprendre son fonctionnement mais devant le "démerde-toi" "débrouille-toi avec" que j'ai entendu, et bien, j'ai dû me débrouiller...
Alors je me suis amusée à bidouiller, à jouer avec les petits boutons jusqu'à me dire que ça serait quand même beaucoup plus simple de lire la notice... Simple, clair, limpide, à croire qu'elle a été rédigée par une femme pour les femmes...!
Et en plus, comme c'est une montre GPS qui se cale sur les fuseaux horaires, l'heure se règle toute seule... et la date aussi....!

Bon, ensuite, une fois passée la fonction de montre qui indique l'heure, j'ai quand même voulu la tester avec toute sa gadgeterie, à savoir, le GPS.
C'est donc lors d'une randonnée HandiCapEvasion que j'ai testé pour la 1ère fois mon nouveau jouet.
Et ben je l'ai juste trouvé génial! A la fin de la randonnée, j'ai pu indiquer quelle distance précise nous avions parcourue et, une fois rentrée à la maison et connectée à mon PC, j'ai pu obtenir le tracé du parcours réalisé!
Il m'en faut peut-être peu pour être contente mais j'étais toute fascinée de voir la carte apparaître, paf, comme ça, sur l'écran! C'est juste génial!

Et puis, après avoir testé la montre sur un parcours de randonnée, je l'ai testée lors de plusieurs footing.
Là, j'ai pu découvrir qu'elle bipe tous les kilomètres pour indiquer le temps réalisé sur un kilomètre.

Pour l'heure, je n'ai pas encore tout exploité de la montre.
Je m'en tiens à ses fonctions primaires!
Il y a sans doute d'autres options à découvrir, et notamment le cardiomètre (mais là, j'ai peur de me faire peur....!).
Mais pour l'instant, de ce que j'ai pu en découvrir, voici une liste des "j'aime" et "j'aime pas" à l'égard de ce petit objet:

Je n'aime pas :
- Que la montre mette deux plombes à trouver le satellite quand je suis chez moi. J'habite pourtant à la ville, hein! Mais curieusement, elle détecte plus rapidement le réseau au fin fond de la cambrousse d'un No Man's Land que dans ma bourgade civilisée...
- Avoir du mal à la faire se connecter au PC : problème de câble USB ou de contact entre le câble et la montre, toujours est-il que plusieurs fois, j'ai un peu galéré à ce que mon ordinateur la détecte et enregistre mes parcours.

J'aime :
- Son design, sa légèreté (ça, c'est pour ma minute "blogueuse mode").
- Sa facilité d'utilisation : tout est écrit en français et la montre demande juste de répondre par "oui" ou par "non"... Ca va quoi....! 
- Le bip à chaque kilomètre : d'une part, ça rythme le temps de course (on sait où on en est) et d'autre part, cela permet d'évaluer sa vitesse sur le kilomètre parcouru, genre "Waouh, comment j'ai trop bien géré sur ce kilomètre" ou "Oh pinaise, va falloir se booster un peu pour remonter la moyenne". Pour ma part, étant une fan de la maîtrise du temps, c'est un élément motivant. 
- L'indicateur de vitesse : la montre calcule et indique, selon la vitesse de course (ou de marche), le temps estimé pour parcourir le kilomètre en cours. Là aussi, cela permet d'avoir une indication sur son rythme de course et de se booster si l'on a envie de faire péter le chrono.

Bref, clairement, je suis plutôt conquise par mon petit gadget qui s'accroche en toute légèreté au poignet et qui m'a permise de chiffrer, enfin, le kilométrage de parcours de course à pieds que je fais depuis des années!
Cela dit, cela ne m'a pas empêché de me perdre ce matin!
Peut-être est-elle équipée d'une boussole... ? Je m'en vais étudier la chose!