jeudi 31 mars 2011

Bilan et plan d'action...


Voilà, un mois effectif s'est écoulé depuis la génèse de mon blog.


Bilan de ces quatre semaines de déchets effectifs:

- 10 poubelles de 50 litres

- 4 sacs de déchets triés.


A partir de maintenant, le plan d'action avec pour objectif la réduction du volume de mes poubelles est en marche:

- jeter tous les déchets végétaux au compost; pour ce faire, j'ai recyclé un saladier en poubelle à déchets végétaux, ce qui m'évitera de courir au fond du jardin pour trois épluchures de carottes.

- véritablement trier tous les emballages en vérifiant s'ils sont dotés du symbole "point vert".

- préférer les emballages en cartons à ceux en plastiques lors de mes courses; adieu la bouteille de lait, + pratique, j'en conviens, mais moins écologique que sa consoeur la brique; adieu le paquet de pâtes emballé dans du plastique et bienvenu au paquet de pâtes conservées dans des boîtes en cartons.

- faire un maximum de choses "maison" : pain, yaourts, soupes, crêpes, gâteaux, .... afin de consommer davantage de produits "bruts" aux emballages souvent plus légers que les emballages des produits transformés.


C'est partiiiiii !!!! La chasse aux emballages inutiles et/ou superflus commence!

lundi 28 mars 2011

A quand la consigne des bouteilles en verre et en plastique ???


Il était une fois une petite fille ( moi, en l'occurence) qui était née et avait passé les six premières années de sa vie en Allemagne... Une mère allemande, de la famille en Teutonie, cela explique ce sang vert qui coule dans les veines de la demoiselle.

Toujours est-il que loin d'être une extra-terrestre, la demoiselle a toujours su apprécier la propreté des rues du village de ses grand-parents. Une petite bourgade paisible et propre! Si, si, ça existe!

Et là, petite plongée dans les méandres de sa mémoire...

La demoiselle se souvient alors de ces bouteilles de verre, bouteilles d'eau, de bière, de soda, toujours et uniquement en verre, rangées dans des caisses en plastiques, que ses grand-parents rapportaient régulièrement au grossiste de boissons du village. Et quelques années plus tard, la demoiselle a compris que ces bouteilles vides rapportées, en échange de bouteilles pleines, étaient tout simplement consignées ....

Petite, la demoiselle fréquentait une piscine découverte, l'été, en Allemagne. Pour ceux qui souhaitaient se désaltérer, un bar proposait diverses boissons dans des bouteilles, en verre, consignées... Petite, la demoiselle faisait le tour des serviettes de piscine, à la recherche de bouteilles vides, demandant à leur propriétaire si elle pouvait les récupérer et les rapporter elle-même au bar pour gagner quelques Pfennig (= centimes de l'ère ante Euro) et s'offrir quelques bonbons... La demoiselle se souvient alors d'un parc aquatique propre, aux pelouses propres, sans bouteilles traînant par-ci ou par-là.

Puis, quelques années plus tard, la bouteille en plastique a fait son apparition dans les rayons des magasins allemand. Mais, tout comme sa copine la bouteille en verre, cette dernière est soumise à la même règle de consigne!

Verre ou plastique, toutes les bouteilles qui sont commercialisées en Allemagne sont consignées.

L'été dernier, la demoiselle trentenaire maintenant, a vu de ses yeux vu un local spécialement conçu pour la récupération des bouteilles consignées attenant à un magasin Lidl! Et oui, en Allemagne, le roi du discount est écolo....!

Et ça marche !!!!

D'une part, parce que ce système de consigne est tout simplement culturel.

D'autre part, dès lors que l'on touche au porte-monnaie des gens, certaines pratiques deviennent vite culturelles!


En France, les poubelles de tri se développent et c'est une très bonne chose! Cela facilite la tâche des personnes qui travaillent dans les déchetterie.

Toutefois, l'idée de la consigne me semble plutôt intéressante à exploiter et je reste surprise que les pouvoirs publics n'aient encore rien réalisé, à grande échelle, en ce sens.

En effet, le principe de consigne n'est pas "inconnu" en France.

Juillet 2008 : au cours de la manifestation "Brest 2008", un des bars du port avait mis en place un système de consigne sur ses verres en plastique. (petite pub perso : Le Mc Guigan's, sur le port de commerce, un excellent pub 100% irish)

Juin 2010 : le stade de France, pour le concert de Muse, et sans doute toutes les autres manifestations, impose une consigne sur les verres en plastiques.

Et ces opérations se développent sur l'ensemble des Festivals de musique, ce qui est encourageant et positif!

Personnellement, je n'y vois que des avantages:

- des verres plus solides que les verres en espèce de plexi qui cassent en un rien de temps.

- + de propreté dans les stades, terrains des festivités, etc.


Et je trouverais intéressant de développer cette consigne à TOUS les circuits de distribution de boissons: grande distribution, collectivités, bars, ....

Touchez au porte-monnaie des gens, vous allez voir comme les déchets de bouteilles sur les plages vont disparaître...!

Et puis pour ceux qui continueraient à ne pas se soucier de cette consigne, les bouteilles qui traîneraient seraient source d'argent de poche pour ceux qui les ramasseraient! Et là, c'est la petite fille qui s'est gavée de bonbons payés avec des bouteilles abandonnées qui écrit !!! :-D


mercredi 23 mars 2011

L'huile de palme....

L'huile de palme....

Aaaah, ça pourrait faire rêver, une planète entière de palmiers... Ca serait quasi idyllique... Et pourtant, derrière cette image de carte postale que nous envoient les cultures de palmiers, se cachent un véritable désastre sanitaire et écologique...






Pour le désastre sanitaire, les autorités publiques ont légèrement commencé à s'alarmer et les nutritionnistes ont déclaré la guerre à cette huile plus que mauvaise pour nos artères et notre santé. Les industriels de l'agro-alimentaire en mettent partout et il est très difficile d'y échapper. Couramment dissimulée sous l'appellation "huile végétale", cette huile est très peu coûteuse à produire et permet donc de proposer des produits finis "bon marché". Cela dit, on en trouve dans des produits de marque réputée; Nutella reste LE produit montré du doigt car sous l'image qualitative véhiculée par ce produit inimitable, l'un des ingrédients reste ce poison alimentaire. Mais il n'est pas le seul et si vous jetez un oeil à vos paquets de biscuits, vos plats préparés, vos chips, ... quelles que soient les marques de ces produits, vous trouverez quasiment de l'huile de palme partout.





Certains industriels ont décidé de changer de recette et d'adopter l'huile de colza; c'est le cas de Findus dont la panure de ses bâtonnets de poissons est désormais réalisée avec cette huile, moins nocive pour la santé.

Mais outre le danger pour la santé que représente cette huile de palme, il est moins connu que sa production représente un vrai danger pour notre environnement. En effet, pour développer la culture des palmiers, des hectares de forêts sont anéantis, des écosystèmes complets sont détruits, des habitant sont chassés de leurs villages pour laisser place à cette plante qui ne remplacera jamais les qualités environnementales d'un arbre. Comme pour de nombreuses plantes, le palmier est un grand consommateur d'eau, avec toutes les conséquences écologiques que cela implique. Enfin, le palmier est exclusivement produit dans des régions au climat favorable à savoir en Afrique, Amérique du Sud et Asie... Autant dire que le bilan carbone de cette huile est loin d'être bon lorsqu'elle est importée pour nos industries européennes.

Mais comme pour beaucoup de choses sur notre petite planète, la rentabilité et l'argent restent les maîtres et se fichent pas mal de la santé de notre planète et de ses habitants!

Bien entendu, boycotter cette huile nocive serait l'idéal pour faire réagir les industriels et leur faire changer leurs recettes...
Toutefois, ce boycott est quasi impossible dans la mesure où ce poison se dissimule "partout".

Néanmoins, un peu de modération et beaucoup de bon sens dans nos achats pourraient contribuer à améliorer la qualité de notre alimentation et de notre environnement: le paquet de gâteau lambda bourré de sucres, huiles, conservateurs et autres est-il meilleur qu'un gâteau-maison réalisé avec la participation de ses enfants? Le sauté de porc sauce colombo tout prêt sous vide vaut-il un bon petit plat mitonné à la maison?

Refuser de consommer des produits dont les composants sont nocifs pour la santé et l'environnement ne signifie pas "s'arrêter de manger". Cela signifie juste "bien manger" ... Et ce n'est pas parce que l'on travaille ou que l'on a des enfants qu'il faut se "faciliter" la vie en achetant des produits finis truffés de poisons cachés sous prétexte que l'on n'a pas le temps de "cuisiner".

Pour ma part, il y a très peu de produits industriels finis dans mes placards. Bien entendu, avec des enfants à la maison, j'ai des "cochonneries" type Nutella ou pâte de speculoos mais ma descendance étant tellement plus intéressée par une tartine de pain-beurre que par une tartine de Nutella, il faut savoir que le dernier pot de pâte à tartiner acheté a fini, moisi, à la poubelle.... Il y a aussi quelques biscuits mais, là encore, les enfants préfèrent les crêpes maison que les biscuits industriels.

Le goût et la façon de consommer sont aussi une affaire d'éducation alimentaire et, en général, ce qui est bon pour la santé reste bon pour notre environnement.
A vos fourneaux !!!!

Et pour ceux qui veulent lire des données plus "scientifiques", wikipédia est leur ami...

















vendredi 18 mars 2011

Panier de légumes !!!


Il y a un an et demi environ, le namoureux et moi-même avons trouvé une adresse de ferme sympathique qui nous proposait un énorme panier de légumes pour 15€.


Avantages de l'opération:

- les légumes ne sont pas bios mais cultivés de manière "raisonnée".

- la transaction producteur-acheteur permet à l'un de vendre le produit de son travail à un prix qui lui permette de vivre convenablement et à l'autre de ne pas payer une fortune des fruits et légumes de qualité douteuse venus d'une plate-forme lambda et conservés dans des chambres froides où ils finissent de "mûrir".

- on consomme des légumes de saison, et uniquement de saison. Pas de tomates au goût insipide en hiver et pas de navet congelé en été.

- on ne sait pas ce qu'il y aura dans le panier; c'est la surprise chaque semaine et cela permet de découvrir de nouveaux légumes que l'on n'aurait même pas pensé à acheter si on les avait vus sur une étale de supermarché.


Inconvénients, car il y en a, de l'opération:

- le créneau réservé à la récupération du panier de légumes est le vendredi de 16h à 19h... Il faut donc avoir ce créneau disponible, ce qui n'est pas toujours le cas.

- les légumes mis dans le panier étant de saison, il arrive que 4 semaines durant, on trouve un chou-fleur ou un céleri-rave dans son panier... Et bien arrivé à la quatrième semaine, on commence un peu à manquer d'imagination pour accommoder les légumes...

- le panier est tellement garni qu'on a parfois du mal à le consommer complètement d'une semaine à l'autre et l'on se retrouve vite débordé de légumes !!!


Et c'est d'ailleurs pour ce dernier inconvénient que nous avons abandonné quelques mois ce formidable panier. Le namoureux est parti travailler à 200 kms de la maison et n'est donc à la maison que les week-ends, les deux enfants du namoureux ne sont là qu'un week-end sur trois... Un peu compliqué, et presqu'impossible, d'ingérer une douzaine de kilos de légumes à deux, à savoir que dans les deux cités il y a une petite louloute de 6 ans, donc un petit estomac.

Nous avons donc, à regret, repris le chemin des étales tristes et moches des hypermarchés pour répondre au message de santé publique " Manger 5 fruits et légumes par jour".


Mais voilà, il me manquait à moi, le panier...

Finie la découverte de légumes inconnus et la recherche de recettes pour les rendre "mangeables" par des petits palais difficiles...

Finie la satisfaction de la qualité des légumes trouvés dans le panier...


Alors, en concertation avec le namoureux, on a repris le chemin de la ferme et c'est avec un grand plaisir que j'ai retrouvé mon joli panier.


Aujourd'hui, il y avait:

- 1 batavia (0,85€)

- 1 feuille de chêne (0,85€)

- 1 botte de radis (0,99€)

- 2 betteraves (0,79€)

- 1 botte de poireau (1,09€)

- 1 chou blanc (1,49€)

- 1 kilo de pommes (1,69€)

- 1 kilo de kiwis (1,49€)

- 1 kilo d'endives (1,49€)

- 1 kilo topinambours (1,49€)

- 1 kilo de carottes (0,99€)

- 1 kilo de pommes de terre (1,79€)

- 1 kilo d'oignons (0,99€)

- 6 oeufs frais (1,15€)


Entre parenthèses, j'ai indiqué les prix correspondants tels qu'ils sont pratiqués dans l'enseigne de hard discount pour laquelle je travaille.

Total supermarché : 17,14€

Total ferme : 15€

Je n'ose imaginer l'écart de prix avec une enseigne "traditionnelle" de grande distribution....

CQFD ....


Acheter les fruits et légumes en local, c'est une garantie de fraîcheur des produits et surtout un bilan écologique plutôt positif car nettement moins de transports polluants.

La ferme se situe à 10 kms de chez moi...

Et puis, c'est toujours moralement plus éthique de faire vivre les petits producteurs locaux que les énormes sociétés agricoles!


mercredi 16 mars 2011

A Bicyclette .....


Personne n'a pu échapper à la flambée des prix du carburant....

Si ma mémoire est bonne, il y a un poil plus d'un an, le prix du litre de diesel, dans une station service d'hypermarché, était encore proche des 1,00€ ...

A l'heure actuelle, certaines stations affichent un prix au litre proche des 1,40€...

Soit, une augmentation de 40%... Dommage que les salaires ne suivent pas cette logique pétrolière...

Toujours est-il que face au gouffre financier que devient le budget carburant, il faut s'organiser pour ne pas faire banqueroute...

Pour ma part, j'ai la grande chance de travailler à 4 kilomètres, porte à porte, de mon lieu de travail. Du coup, depuis le début du mois, j'ai remis en service mon ... vélo!
Munie de mon gilet jaune et de ma lampe frontale, je commence ou finis ma journée de travail par 10-15 minutes de vélo! Petite route de campagne avec des montées et des descentes, petit échauffement et mise en forme à 6h45 le matin!
Il reste à m'équiper en vêtements de pluie car, il faut le savoir, je vis dans une magnifique contrée où la pluie fait souvent partie du paysage!

Mais si j'ai la chance de travailler à proximité de mon domicile, j'ai, en contrepartie, un ex-conjoint qui vit à 120 kms de là et auquel je dois conduire régulièrement notre petite fille. Et bien, pour que ma voiture ne roule pas " à vide", je me suis inscrite sur le site http://www.coiturage.fr/ où j'ai proposé le trajet à effectuer. Bilan : un passager, un voyage qui passe plus vite à 2 que toute seule et un petit billet dans la poche!
Bon pour la nature et pour le portefeuille, que demander de plus?!

Finalement, cette crise pétrolière et cette croissance quasi exponentielle des prix des carburants sont peut-être une aubaine pour l'environnement. L'argent a le pouvoir de modifier les comportements des individus. Comme moi, je pense que de nombreuses personnes vont être amenées à revoir l'utilisation de leur véhicule et remettre au goût du jour leur vieille bicyclette ou tout simplement leurs jambes!

Une collègue de travail m'expliquait que désormais, plutôt que de prendre sa voiture pour aller à la boulangerie située à 600m de chez elle, elle s'est remise à marcher... Exemple tout simple mais combien sont-ils ceux qui utilisent leur voiture pour parcourir de très courtes distantes?

La voiture, on ne peut plus y renoncer car elle est devenue indispensable.
En revanche, je suis convaincue qu'en y mettant tous un peu de volonté, elle peut être utilisée à meilleur escient...

A vos vélos !!!!

dimanche 13 mars 2011

Bilan n°1


Qu'en est-il du volume de poubelles après deux semaines d'expérience?

5 poubelles de 50 litres jetées et 2 sacs de tri sélectif.... pour un foyer se composant de 2 adultes, (dont un absent du lundi au vendredi) et de 3 enfants (dont 2 présents 1 week-end sur 3).

250 litres de déchets non triés ... c'est beaucoup?